La bêtise : tout un art [PV - Aiko]

Shinichi bailla alors qu’il s’extirpait difficilement de son lit géant où pouvaient être logés les sept nains. Il n’était que 6 heures 30 du matin et, pourtant, il était déjà debout. En effet, la veille, il avait regardé son programme télévision et avait vu avec stupeur qu’il passait un inédit de dessin animé. Il ne devait absolument pas le louper, alors il avait sacrifié un peu de son sommeil pour pouvoir le regarder. Après tout, il ne pouvait absolument pas louper ça !

Il se leva lentement, mit ses chaussons tout doux avec une tête d’ours au bout, et se dirigea mollement vers le petit lavabo qu’il possédait à l’intérieur même de sa chambre. Il fit couler l’eau chaude et se passa un coup de gant sur le visage, pour dire qu’il était frais. Ensuite, il partit enfiler un T-shirt. Il n’allait pas rester en caleçon dans sa chambre, au cas où si quelqu’un venait lui rendre visite. Il fouilla quelques instants dans son armoire et prit finalement un long T-shirt qui représentait Winnie l’Ourson. Ce T-shirt pouvait paraître enfantin ou idiot, mais Shinichi l’adorait et le mettait quand il restait cloîtré chez lui.

Shinichi partit ensuite voir dans son petit placard à gâteaux, car lorsqu’il regardait la télévision, il était obligé de manger quelque chose ! C’était comme cela, comme une sorte de petit rituel. Il regarda donc et fit la moue.

- Haaaan ! J’ai plus de céréales !

Il pouvait toujours se rendre dans la cuisine ou, encore, appeler un domestique, mais il était quand même très tôt pour cela. Il grogna. Même si certains ne se gênaient pas pour déranger les domestiques à n’importe quelle heure, lui avait tout de même un peu de respect. Et puis, il n’avait pas le courage de descendre, il venait à peine de se lever… C’était pour dire, il était encore dans les nuages. Des nuages bleus, entre autres. Il repensait encore au rêve qu’il avait fait, qui comportait château, fée et ogre. Un rêve étrange, c’était le cas de le dire.

Enfin, il commençait à repartir dans ses pensées. Il soupira et attrapa une boîte de cookies. Ce n’était pas réellement ce qu’il voulait manger, mais il ferait avec. Il s’affala sur son petit canapé, avant de prendre la télécommande et d’allumer la télévision. Il sourit avec satisfaction lorsqu’il vit qu’il n’était pas en retard et attendit que le dessin animé commence. Il ouvrit son paquet de cookies, et le posa à côté de lui. Il commencerait à manger lorsque le dessin animé débuterait. Sinon, il le finirait avant et ce n’était pas vraiment le but.

Soudainement, il eut une idée. Et s’il réveillait quelqu’un pour lui demander de lui tenir compagnie ? Même s’il n’aimait pas réellement déranger les gens, il se sentait d’humeur taquine ce matin ! Et puis, c’était toujours mieux de se mater un animé entre amis, non ? Même si ce n’était certainement pas de l’avis de ces derniers ! Mais bon, un sourire malicieux s’afficha sur les lèvres de Shinichi qui regarda attentivement sa liste de contact. Pour être sûr qu’on lui réponde, il appellerait sur le fixe de l’appartement et non sur le portable. Soudainement, son regard se posa sur le prénom de la princesse : Aiko.

- Hehe.

Ce murmure était presque sadique, il savait qu’il allait l’embêter mais il trouvait cela amusant. Il composa fébrilement le numéro de la demoiselle et sourit avec malice lorsqu’il entendit qu’on décrochait.

- BOOOOONJOUR !

Il hurlait dans le combiné, certes, mais il voulait que son interlocutrice se réveille bien. Il rit un peu, lui s’était bien réveillé. C’était le genre de blague qui avait le don de l’amuser.

- C’est Shinichiiiii ! Viens dans mon appartement ! N’oublie pas les céréales au chocolat !

Il ne laissa même pas le temps à la jeune fille de répondre qu’il raccrocha en riant. Bon, il était un peu gamin, mais c’était charmant, non ? Il espérait simplement que la fille de se rendorme pas et qu’elle vienne le rejoindre. Si elle venait, elle voudrait certainement le frapper, mais ce n’était pas grave. Il supporterait ça. Après tout, il était un homme !

Il prit un cookie et croqua presque férocement dedans, un air de malice brillant toujours dans ses yeux. Un T-shirt de Winnie l’Ourson sur le dos qui lui arrivait jusqu’aux genoux, des chaussons tout doux avec un tête d’ours, Shinichi faisait presque peur. Presque. Car, le mot « peur » ne pouvait pas vraiment être associé au prénom « Shinichi ». Il ressemblait trop à un gosse pour faire réellement peur !

Aiko dormais paisiblement la veille elle s’était couché disons assez tard. Malgré le nombre incalculable de cour qu’elle avait pour être une sois disant bonne princesse elle trouvait le moyen de dormir pendant ces cours et non pendant les heures de sommeil normal ce qui énerver profondément les profs qui ne pouvaient pas dire grand-chose car c’était la princesse après tout. Avec cette chambre on pouvait faire deux genres de discours. D’un côté les points positif et de l’autres les points négatif.

- Le point positif de sa vie de princesse était qu’elle avait une magnifique chambre avec un lit très confortable. Elle manger à sa faim même si parfois les repas finissait en bataille de bouffe. Ben quoi il faut bien s’amuser non ?
- Il aussi des points négatifs mais malheureusement ils sont plus nombreux de les points positifs. L’enfermement constant des gardes du corps toujours sur le dos même quand on sort en ville. Des cours en plus et très ennuyant. Ah oui et aussi le mauvais goût de Papy pour les couleurs de ses appartements. Pour lui princesse égale rose. Non mais c’est quoi ce stéréotype.

Bon passons donc ces explications qui ne font rien avancer. Donc Aiko dormais quand il entendit tout d’abord un réveille sonné. Un peu énervant mais vu le sommeil et l’état de fatigue de Aiko elle se rendormit presque tout de suite enfin c’est ce qu’elle pensait. Il semblerait quand cette matinée enfin cette heure très tôt un troupeau de buffle est investit le 4ème étage du palais. Des portes claquées des bruits de pas de quelqu’un de pas très réveillé. Super réveil pour un samedi matin. Et voila Aiko somnolait mais commencer déjà à s’énerver toute seule. Non seulement elle n’avait pas assez d’heure de sommeil en plus de cela on était samedi matin que demander de plus ? Tout cela est déjà beaucoup mais le pire était à venir. Et oui sa existe quelque chose de pire que ce qu’il venait de ce passait.
En effet quelques minute plus tard c’est le téléphone qui s’y met. Il se mit à sonner et à sonner sans s’arrêter. Pourquoi il ne s’arrêter pas bon sang.

« Je suis pas la me chercher pas. Laisser moi souffler j’apprendrai mes cours demain. Papy coupe ma ligne le soir s’il te plait de veux dormir. »

Personne ne l’entendait sortir des choses absurdes. Comme si son grand père allé répondre maintenant alors qu’il a déjà du mal à comprendre ce que lui dit Aiko quand elle est en face de lui alors la avec une grand distance fallait pas rêver. Bizarrement mêmes les domestiques faisait la grève car aucun ne vint répondre au téléphone eux au moins il pouvait dormir en paix.

Aiko se leva donc pour répondre au téléphone elle tendit la main à l’aveuglette et chercha le combiner qui jouait à cache cache. Aiko s’énerver de plus en plus car la sonnerie était très stridente. Il devrait inventer des fixes sur vibreur sa serai plus reposant mais pour le moment dommage pour elle c’était encore les vielles sonneries qui font mal aux oreilles.
Après quelques minutes de recherche elle trouva enfin le petit chenapan qui ne se caché pas vraiment mais vu de l’état de Aiko on va dire qu’il se cachait pour son bien être psychique.

Elle décrocha et dit d’un ton endormi.

« Moshi moshi ? »

La personne au bout du fil ne la laissa pas finir et se présenta d’une manière un peu brutale. Enfin c'ést l'effet que ça faisait à Aiko.

« - BOOOOONJOUR ! - C’est Shinichiiiii ! Viens dans mon appartement ! N’oublie pas les céréales au chocolat ! »

Shinichi ? Pourquoi se lever aussi tôt. Il était le dernier arrivé dans le palais mais on savait déjà qu’il était là bien présent dans ce grand palais. Et puis c’était quoi cette histoire de chocolat. Tout ce qu’il lui restait c’était des madeleines avec du chocolat. Elle regarda sa pendule et vit 6h30 du MATIN !!! Pourquoi vouloir manger à cette heure c’est l’heure de dodo. Même si elle était en colère elle ne pouvait pas lui en vouloir. D’un il était un allié contre papy et de deux il était bien l’un des seules prétendant qui ne voulait vraiment pas se marier avec Aiko.

Elle se leva donc difficilement s’asseya sur son lit. Ne portant qu’un t-shirt et boxer elle se dirigea vers sa penderie pour trouver un bas de joggings. Elle le mit et se dirigea ensuite vers sa commode où se trouvait les fameuses madeleines. Elle bailla un bon coup avant de partir vers la porte de sa chambre d’un pas trainant et se dirigea vers la chambre du principal intéressé. Elle frappa à la porte et attendit qu’il réponde car elle avait les bras trop charger pour ouvrir la porte.

Shinichi ne put s’empêcher de sourire avec satisfaction lorsqu’il entendit qu’on frappait à sa porte. Il était fier d’avoir réussi sa petite mission : tout faire pour que Aiko vienne le rejoindre dans sa chambre. Finalement, le plan A avait directement marché, c’était tant mieux.

Il se dépêcha donc de se lever pour aller ouvrir et fit un grand sourire à la demoiselle qui avait les bras chargés. Les céréales ? Le sourire de Shinichi diminua un peu lorsqu’il vit que ce n’était que des madeleines, mais ils feraient avec ! Il prit donc la nourriture des mains de la jeune fille et la fit rentrer dans son appartement, sans un bruit, pour ne pas réveiller ceux qui logeaient à côté. Ca ne paraissait pas, mais les murs étaient assez fins et, si on perçait l’oreille, on entendait très bien ce qu’il se passait à l’extérieur. Ca pouvait être intéressant, surtout lorsqu’il écoutait les conversations des domestiques, mais ça pouvait être très embêtant aussi, surtout lorsqu’il dormait. Il n’aimait pas vraiment être réveillé.

- Désolé de t’avoir réveillée, Aiko-chan.

La façon dont il le disait et le sourire qui peignait son visage signifiait tout le contraire : il n’était pas du tout désolé. Au contraire, c’était ce qu’il voulait. Et oui, même s’il n’aimait pas être réveillé, il lui arrivait de le faire aux autres. Il regarda ensuite la jeune fille et rit. Il pouvait certainement dire qu’il était chanceux de voir la demoiselle dans cette tenue et avec cette tête. Elle n’était pas coiffée, et c’était vraiment mignon.

Il sourit, poussa gentiment Aiko sur le canapé pour qu’elle s’installe et il posa les madeleines sur la petite table, aux côtés des cookies déjà entamés. Il était très gourmand, il n’y pouvait rien !

- Des céréales auraient été mieux.

Il fit la moue tout en se dirigeant vers son lit. Oui, il était toujours un peu déçu. Quand il voulait quelque chose, il le voulait réellement et, s’il ne l’avait pas, il boudait. Mais bon, il y avait toujours les madeleines et les cookies… Il pourrait s’en sortir ! Du moins, il l’espérait. Il ne voulait pas mourir devant la princesse ! Bon… Il exagérait un peu, certes.

Il prit la couverture qui était en boule au pied de son lit. Quand il dormait, il avait tellement chaud qu’il la poussait et elle se retrouvait toujours sur le sol le matin. Enfin bon, il la ramassa et sourit à Aiko, avant de se souvenir dans quelle tenue il était.

- Ne fais pas attention à ma tenue.

Il rit un peu. Si la plupart des garçons se faisaient beaux lorsqu’ils savaient qu’ils risquaient de croiser la princesse, lui était une exception. Il la considérait comme une bonne amie, il ne voyait donc pas pourquoi il se comporterait différemment face à elle. Le mariage ne l’intéressait pas, il n’avait donc pas à se montrer élégant ou il n’avait pas à la charmer.

Il s’installa aux côtés de la demoiselle et enleva ses chaussons. Il posa ses pieds sur la canapé pour qu’ils ne touchent plus le sol et mit la couverture sur lui. Il se blottit contre elle avant de penser que Aiko avait peut-être froid, elle aussi.

- Tu veux un peu de couverture ?

Il était quand même gentil, alors il lui proposait. C’était la moindre des choses. Il l’avait réveillée, donc il pouvait se montrer galant ce matin. Pas qu’il ne l’était pas d’habitude, mais il n’avait jamais eu l’occasion de montrer sa galanterie envers les demoiselles.

Il riva ensuite son regard sur la télévision. Il était 6 heures 45 et le dessin animé commençait normalement à 7 heures ou un petit plus tard. Ils avaient donc le temps de discuter, Aiko et lui. Il sourit une nouvelle fois, et s’adressa à la jeune fille.

- Le dessin animé ne commence que dans quinze minutes !

On aurait pu croire qu’il râlait, mais ce n’étais pas le cas. En fait, il faisait juste une constatation. Mais la jeune fille, elle, allait sûrement bouder lorsqu’elle comprendrait qu’il l’avait réveillée juste pour un dessin animé.

Aiko attendait toujours devant la porte avant qu’il ne vienne enfin ouvrir la porte. Elle était vraiment fatigué les cheuveux en bataille et le regard vide vers la porte close. Heureusement pour Shinichi, Aiko était encore à moitié endormi pour lui hurler d’ouvrir la porte. Ses yeux papillonné à mesure que le temps passé. Mais qu’es qu’il fichait bon sang. Elle se mit à bailler assez fort quand tout d’un coup la porte s’ouvrit sur un jeune homme habillé assez bizarrement pour son âge. Et oui il était déjà plus vieux que Aiko alors la le voir en pyjama de Winnie l’ourson la on ne pouvait que rire en voyant cette scène.

Quand il ouvrit la porte son expression trouva le moyen de changer en quelque seconde aller savoir pourquoi. D’abord il souria mais bizarrement s’arrêta net quand il regarda ce que la jeune fille tenait dans ses mains. Elle savait que ce n’était pas vraiment ce qu’il voulait car en fin de compte elle n’avait compris que le mot chocolat au téléphone. Eh oui il ne faut pas trop lui demander non plus. Elle est déjà bien gentille de venir alors qu’il est très tôt alors lui demander de ramener des trucs en plus non mais faut pas abuser. Enfin elle n’y pouvait pas grand-chose de toute façon. Il sembla toutefois s’adapter car il lui prit des mains ce qu’elle avait apportée puis l’invita à entrer dans ses appartements. Aiko était un peu perdu car elle observa un peu les alentours. Oui c’était bien sa chambre il n’y avait pas de doute. Tout ce qui meublé cette appartement ressemblait à ce que pensait le jeune homme. Elle ne put finir sa contemplation car elle le vit faire des allés retours comme un gosse le jour de noël. Mais pour quel raison était-il comme ça ? Enfin elle se posait beaucoup de question qui n’aurait surement pas de réponse car le garçon était très sympa mais souvent instable. Il pouvait être très gentil mais d’un côté très gamin. C’est bien pour cela qu’elle ne disait pas non à venir dans sa chambre en pleine nuit car elle savait très bien qu’il ne lui ferait rien de mal.

Tout d’un coup il la poussa gentiment sur le canapé qui se trouvait devant une télé de la chambre. Avait elle bien fait de venir toute seul dans la chambre d’un garçon elle se demandait si elle avait bien fait. Elle se prépara intérieurement à toutes les éventualités mais ce qui arriva ensuite la troubla légèrement. Il faisait à présent la moue comme un petit garçon qui n’aurait pas eu le cadeau qu’il espéré le jour de son anniversaire. Il commença a parler mais Aiko n’était pas encore complètement réveiller et ne compris que quelques mots de tout ce qu’il disait.

« Des céréales …mieux. »

De quoi il parlait exactement pourquoi parler de céréale. Ah oui c’est vrai il voulait des céréales. Mais ce rappelait t’il seulement qu’il venait de la réveiller et qu’elle n’était pas comme lui à avoir une armoire remplis de bouffe.

« Excuse moi Shinichi mais je ne suis pas une gourmande comme toi je n’ai pas ça en magasin. La prochaine fois que tu as des idées comme ça j’en prendrais avant d’aller dormir. »

Il s’installa ensuite sur le canapé à côté d’Aiko. Et s’enroula dans la couette qu’il avait avant prise sur son lit. Il s’enroula bien dedans sans pour autant en proposer en Aiko elle commença à frissonner.

*Il pourrait m’en proposer un petit morceau je ne vais pas le violer tout de même. Je lui ai pas apporté de céréale mais quand même ce n’est pas une raison de me laisser frissonner. En plus il fait super froid ici. Il se croit au pôle nord ou quoi ?*

Tout d’un coup comme si il avait entendu ses pensés il lui tendit un peu de sa couette. Ah sous ses aires de petit garçon il est galant de temps en temps. Et oui c’est un mec quand même. En parlant de petit garçon pourquoi il se levait aussi tôt pourquoi installer une télé en plein millier et demander de la bouffe super sucré genre cinéma pour une heure aussi tôt.
Aiko ne put se retenir un peu plus longtemps.

« Au fait pourquoi tu m’a demandé de venir. Et pourquoi des céréales ? Je ne comprend pas en plus je suis fatigué. On voit que toi les cours royaux sont derrière toi. J’en peux plus sa me tu. »

La réponse à cette question ne se fit pas attendre très longtemps. Il s’agissait d’un dessin animé qu’il attendait depuis un petit moment déjà. La réaction d’Aiko ne se fit d’ailleurs pas attendre pas longtemps non plus.

« Pardon !!! Tu m’as fait me lever à 6h30 pour un dessin animé ?!! Pourquoi moi ? Tu sais très bien que je ne suis pas du matin. »

En disant cela elle bailla par intermittence car l’air de rien il faisait bon sous cette couette. Elle essayait de ne pas se coller contre lui mais elle avait froid et lui était disons un zone de chaleur. Elle avait les yeux qui se fermer aussi par moment mais la façon dont elle s’était énerver pour lui répondre lui avait donné un coup de fouet. En plus de cela le fameux dessin animé ne commencer tout de suite. Ce qui la mit encore plus en rogne.

« Et en plus il ne commence pas encore. Tu veux me tuer ou quoi ? »

Elle ne disait pas vraiment ça méchamment mais le fait d’être fatigué lui faisait dire encore plus facilement les choses qu’elle pensait. Si il décidé maintenant de faire un interrogatoire il pourrait savoir des choses qu’elle cache comme son ressentiment sur la situation ou quelque chose dans le genre.

Shinichi ne put s’empêcher de rire un peu lorsque la jeune fille lui annonça qu’elle n’était pas aussi gourmande que lui pour avoir des céréales chez elle. Mais, il ne fallait pas obligatoirement être gourmand pour avoir des céréales ! Qu’est-ce qu’elle déjeunait, alors ? Du café ? C’était sûrement ça… Lui détestait cela ! C’était trop amer lorsqu’il était noir, et il n’aimait pas non plus avec du lait. Et le café, ça faisait adulte. C’était peut-être un grand cliché, mais il pensait comme cela. C’est pourquoi il ne boirait jamais de café ! Sauf s’il se sentait adulte un jour ou s’il avait besoin de caféine pour être réveillé. Mais comme il était tout le temps en pleine, il n’en aurait sûrement jamais besoin. Heureusement ! Mais comme le disait la demoiselle, il était très gourmand ! Il avait toujours quelque chose à porter de main pour pouvoir manger. Il ne louperait jamais ses trois repas et son goûter ! Et s’il loupait l’un de ses repas, il faisait un malheur. Un vrai gosse sur ce point, mais personne n’en tenait compte. Tout le monde avait fini par s’y habituer.

- Même, gourmande ou pas, tu te dois d’avoir des céréales !

Il lui tira puérilement la langue avant de s’asseoir en s’enroulant dans la couverture.

Depuis qu’il était arrivé au château, il s’était fait connaître. Entre ses crises de gourmandise, ses crises de dessin animé, ou ses crises tout court… Il était tout bonnement impossible de le louper ! Et pourtant, il ne le faisait pas exprès, il ne faisait pas tout cela pour se faire remarquer… C’était juste sa personnalité enfantine qui ressortait tout le temps…

Il proposa un bout de couverture à la demoiselle qui accepta. En effet, même s’il faisait chaud dans les chambres, on avait toujours froid le matin en se levant. C’était tout le temps comme ça, et personne n’échappait à la règle. Sauf ceux qui étaient bizarres, bien sûr. Mais ils étaient une minorité.

- Encore heureux que les cours royaux sont derrière moi.

Il sourit, il n’aurait pas supporter tous ces cours. Il ne savait pas comment faisait la princesse, mais elle avait bien du courage. Et elle avait surtout du courage pour le supporter lui. Il admettait qu’il pouvait être très embêtant sur les bords. Mais, même s’il était fier d’avoir réussi à traîner la jeune fille dans sa chambre, il rougit un petit peu lorsqu’elle l’engueula car il l’avait réveillée à 6 heures 30 juste pour un dessin animé. Alors qu’elle n’était apparemment pas du tout du matin. Aurait-il dû ne pas le faire ? Car il avait mis la princesse en colère. Au moins, on ne pouvait pas dire qu’il n’était pas audacieux !

- Parce que je voulais de la compagnie…

Il fit trembloter sa lèvre inférieure, comme s’il allait pleurer, et fit son arme la plus fatale : ses yeux de chien battu. Il espérait fortement que ça allait marcher, car il n’aimait pas se faire crier dessus. Ayant gardé son âme d’enfant, il avait toujours du mal à accepter les réprimandes et les critiques. Ce n’était pas à cause d’une fierté mal placée, mais bien parce qu’il était encore un gamin dans son cœur.

- Mais, on peut discuter comme cela ! Ou tu peux dormir si tu veux ! Mais comme ça, je ne suis pas tout seul…

C’était bien quelque chose qu’il détestait : la solitude. Il ne supportait pas être seul, que ce soit en apparence ou au fond de lui-même. Cela le rendait très triste quand il l’était, et il mangeait beaucoup plus de cochonneries quand c’était le cas. Il était donc obligé de faire plus de sport pour perdre tout ce qu’il avait mangé en trop, et il détestait ça ! Un remède ? Ne plus être seul ! C’était pourquoi il n’aimait pas la solitude… Bon, c’était assez étrange comme excuse, mais Shinichi lui-même était étrange alors il ne fallait pas s’étonner.

- Et si tu veux dormir, regarde, il y a un corps tout chaud à côté de toi.

Il parlait de lui, bien évidemment. Il voyait bien que la princesse grelottait, alors il était là pour la réchauffer si elle le voulait. Bien entendu, il n’en profiterait pas, il n’allait pas la toucher plus qu’il ne le devrait ou quelque chose comme cela. Mais il ne pouvait s’empêcher de penser avec sadisme que, peut-être, ses amis du G4 ne vivraient jamais cela avec Aiko… Enfin, ce n’était pas son problème.

Aiko s’en voulait d’avoir crié sur lui mais elle n’y pouvait rien dès quel était fatigué soit elle était méchante soit elle ne disait que des bêtises comme si elle avait un peu trop bu. Dans le cas présent il s’agissait d’être méchante avec quelqu’un que d’habitude elle aimé bien. En plus de cela il faisait tout pour se faire plaindre car il fessait la mou comme un petit garçon en faisant trembler sa lèvre inférieur. Que faire dans ce genre de situation sauf peut être le plaindre vous feriez quoi vous. Tout dans son comportement montait qu’il agissait comme un enfant et qu’il n’avait aucune arrière pensé ce qui était le cas de beaucoup de garçon de son âge. Aiko se calma un petit peu et attendit qu’il lui dise pourquoi il l’avait fait venir elle et la réponse ne la surpris qu’un petit peu

Parce que je voulais de la compagnie… - Mais, on peut discuter comme cela ! Ou tu peux dormir si tu veux ! Mais comme ça, je ne suis pas tout seul…

Venant de lui ça ne l’étonner pas vraiment. Autant pour Aiko la solitude ne la gêné pas autant pour Shinichi c’était l’horreur. Et oui encore un petit garçon qui veut être avec ses copains pour jouer. Encore une preuve vivante de son caractère. Bon revenenons à la situation Shinichi fait le gamin comme d’habitude mais ce qui frappa encore plus Aiko est la chose qu’il dit ensuite. Ce genre de phrase ne lui ressemblait pas.

- Et si tu veux dormir, regarde, il y a un corps tout chaud à côté de toi.

Aurait il des arrières pensée non ce n’était pas possible pas venant de lui. Il n’aurait pas changé en si peut de temps. Aiko commençait à stresser mais se rappela de la réaction qu’il venait d’avoir un petit peu plus tôt. Il était toujours le même et ne changerai pas de si tôt du moins tant qu’il ne trouverait pas quelqu’un qui arriverai à le changer un minimum pour qu’il devienne un vrai homme dans sa tête avec de vrai pensé masculine. Pour le moment chez lui tout n’était que fantaisie joué et les dessins animé. Elle se mit quand même à réfléchir sur le pourquoi de la chose. Pourquoi parler de ça comme ça alors qu’il savait pertinemment qu’il allait ce faire plein d’ennemis en faisant cela. A commencer par ses meilleurs amis. Pas tous car certain n’en avait rien à faire de Aiko ce qui lui permettait de ne pas avoir 4 mecs sur le dos.

* Pourquoi faire ça ? Il veut m’attirer des problèmes. Il devait m’aider contre Emp pas faire comme Papy voudrait. C'est-à-dire se rapprocher d’elle mais pas en tant qu’ami*.

Elle savait qu’il lui faudrait beaucoup de courage pour repousser les 4 zigotos qui lui servait de prétendant et qu’il lui faudrait des Alliés pour faire cesser cette histoire de mariage forcé.
Tout d’un coup une idée lui vint en tête. Cette idée pourrait faire reculer certains prétendants. C’était risqué en plus les rumeurs vont vite dans le palais. Si elle s’endormait dans les bras de Shinichi et que quelqu’un les trouvait comme ça que ce passerai t-il. Elle commença à se faire une liste mentalement dans sa tête.

*Alors premièrement je devrai rester avec Shinichi toute ma vie, deuxièmes Emp serait au ange car son plan aurait marcher comme sur des roulettes. Euh je ne crois pas que je vais chercher de troisièmement car pour le moment ce ne sont que des points négatifs au non.*

Elle releva les yeux vers Shinichi pour lui faire comprendre qu’elle ne comprenait pas pourquoi il agissait comme ça tout d’un coup. Elle se pencha vers lui pour voir s’il n’avait pas une oreillette et qu’il faisait sous la torture de Emp. Elle lui toucha ensuite le front pour voir s’il n’avait pas de fièvre. Petit problème pas de puce ou oreillette n’y de fièvre. Ah moins que ce ne soit pour rendre les autres jaloux. Aiko était perdu pourquoi faire ça maintenant. Elle lui demanda quand même pour être sûre.

« Dit moi Shinichi pourquoi faire ça. Je veux dire si on nous retrouve collé l’un contre l’autre on va s’imaginer des choses. Je ne dis pas non car comme ça Papy me lâcherai un peu. Mais toi qu’est que sa t’apporterai à part des problèmes ?.Franchement en général je te comprends mais la je sèche. »

Elle savait qu’elle exagéré encore avec toutes ces questions mais elle était toujours comme ça à poser beaucoup de question. C’est peut être pour cela qu’en ce moment tous les messages qu’elle voulait faire passer à Emp passé par des secrétaires. Mais elle devait savoir si elle avait vraiment en face d'elle le Shinichi qu'elle connassait et apréciait.

Shinichi regardait la jeune princesse, les sourcils froncés. Cela faisait quelques minutes qu’il avait parlé, et la demoiselle semblait perdue dans ses pensées. Mais, à quoi réfléchissait-elle ? Elle avait l’air étrange, et Shinichi se demandait bien à quoi elle pensait. Sa proposition de se blottir contre lui semblait l’avoir bouleversée. Pourtant, il avait dit cela en toute amitié, mais elle avait l’air de l’avoir pris autrement. Croyait-elle qu’il pouvait changer comme cela, d’un seul coup ? Elle était amusante. C’était impossible qu’il change si vite, voyons. Il ne serait jamais intéressé par une fille pour l’instant, et encore moins par la princesse ! Bien entendu, elle était très jolie. Mais c’était son amie ! Il se voyait mal tomber amoureux d’elle. Et se marier avec elle signifiait avoir une très grande responsabilité, et il ne voulait pas de cela. Il était avec elle contre Papy, elle aurait dû le savoir.

En tout cas, ça amusait follement Shinichi de la voir se tracasser les méninges. C’est pourquoi, avec sadisme, il la laissa se poser des questions. Pendant qu’elle réfléchissait, il prit une madeleine. Il croqua férocement dedans, comme à son habitude. Mais, alors qu’il mangeait son met qui s’avérait délicieux, la demoiselle se mit à agir bizarrement. Elle inspecta ses oreilles, regarda s’il n’avait pas de fièvre.

Il haussa élégamment un sourcil en signe d’interrogation, alors que ses joues étaient gonflées car il avait la bouche pleine. La demoiselle se mit à déballer son sac, faisant sourire Shinichi qui avala rapidement sa madeleine pour pouvoir répondre aux nombreuses questions de la demoiselle. Elle s’inquiétait vraiment pour rien.

C’était vraiment bête. Personne ne les verrait si elle se collait à lui. Et puis, ils pourraient toujours se séparer si quelqu’un frappait à la porte. De plus, il avait pensé juste. Elle pensait qu’il avait changé, qu’il s’intéressait maintenant à elle et qu’il était du côté de Papy. Comment pouvait-elle penser cela ? Papy essayait de lui ruiner son enfance en essayant de le marier. Il était trop jeune pour cela. Et il préférait de loin se marier à quelqu’un qui ne lui donnerait pas des milliers de responsabilités énormes qu’il serait probablement incapable de gérer.

Alors qu’il allait formuler sa réponse, il ne put s’empêcher de rire. L’esprit de la princesse était réellement tordu ! Elle se posait beaucoup trop de question pour son propre bien.

- Ecoute, Aiko-chan. J’ai l’impression que tu crois que je fais ça pour me rapprocher de toi, mais pas en tant qu’ami. Je me trompe ?

Il avala sa salive, il n’aimait pas parler sérieusement. Mais il fallait qu’il explique tout cela à Aiko, sinon elle allait croire n’importe quoi et ce n’était pas bon pour la forme de se torturer le cerveau.

- Ce n’est pas du tout le cas. Je proposais juste cela pour que tu aies chaud. Et si quelqu’un rentre, on peut toujours se séparer pour qu’il ne voit pas que tu étais tout contre moi.

Il sourit gentiment à la princesse et s’enfonça un peu plus dans le canapé moelleux.

- Puis, j’avoue que c’est marrant. Ca m’apporterait peut-être un peu de problèmes, mais personne est censé savoir que tu t’es blottie contre moi, ne ?

Il attrapa un cookie sur la table, et croqua dedans. Il mettait des miettes partout, mais ce n’était pas trop grave. L’aspirateur existait. Les domestiques aussi. Ils étaient là pour cela, non ? Même si cela gênait un peu Shinichi de les « utiliser » pour son ménage. Mais comme il n’était pas doué pour le faire, il fallait mieux que des professionnels s’en occupent, c’était certain.

- Aaaah ! En tout cas, tu fais ce que tu veux !

Il se leva d’un seul coup et, en chantonnant Hakuna Matata, célèbre chanson du Roi Lion, il partit chercher du jus d’orange dans son placard, ainsi que deux verres. Les gâteaux donnaient soif ! Après avoir posé ses trouvailles sur la table, il se servit un grand verre et regarda la princesse en souriant.

- Tu en veux ?

Sans attendre sa réponse, il la servit quand même. Il but ensuite la moitié de son verre, et se réinstalla sur le canapé pour ensuite se blottir une nouvelle fois dans sa grosse couverture.

En fait elle hésitait à se blottir contre lui car elle était parfois un peu violente quand elle dormait. Et oui elle est somnambule et faisais parfois des choses un peu bizarre quand elle était dans cette état la. Elle continua de regarder comment il réagissait pour voir si il ne mentait pas même si ce n’était pas son genre. Pour seule réponse à sa sincérité il haussa un sourcil et rigola de toutes les questions que Aiko avait posées. Oui en effet c’était très drôle mais maintenant Aiko devait ce méfié car Emp était près à tout pour qu’elle se rapproche de l’un des quatres prétendants .Même du pire.

Lui ne semblait pas être très apeuré car quand elle fit sa petite inspection de ses oreilles et de sa température il trouva le moyen de manger tranquillement ce qu’elle avait amené. Il ne devait vraiment avoir aucune arrière pensé. Heureusement pour lui sinon la vengeance de Aiko aurait était terrible. Il l’aurait vite regretté. Enfin bon maintenant qu’elle était sûre de ses intention c'est-à-dire aucune. Elle commença à se rapprocher car l’air de rien elle avait vraiment froid et pas qu’un peu. Elle aurait peut être du mettre un pull en fin de compte. Cependant elle ne pensait pas venir dans la chambre de Shinichi pour regarder un dessin animé qu’elle ne verrait sans doute pas car elle dormirait tranquillement.

Elle était maintenant à quelques centimètres de lui quand il se leva d’un seul coup en chantant une chanson de Walt Disney. Il se devait se croire dans l’un de ses dessins animé car il chantait vraiment s’il était l’acteur de ce genre d’histoire. Mais pour qu’elle raison il avait encore de bouger il ne pouvait pas rester tranquille ne serait ce que minutes de calme. Elle le vit disparaître et revenir en un éclaire il tenait dans sa main quelque chose qu’elle ne réussit pas à identifier au premier abord. En fin de compte il s’agissait d’une brique de jus d’orange avec deux verres. L’un devait être pour lui et l’autre pour Aiko. On peut dire qu’il était équipé niveau bouffe au moins. On ne pouvait pas lui reprocher ça. Ça avait ses avantages d’être quelqu’un de gourmand quand même de temps en temps. Ayan était toujours pauvres Aiko ne connaissait pas la gourmandise elle avait toujours du se restreindre niveau nourriture donc manger plus qu’il ne le faut pour vivre elle ne connaissait pas vraiment comparé à Shinichi.

Tout d’un coup il lui tendit un verre et lui demanda en même temps si elle ne voulait un. C’était le monde à l’ envers il lui demander si elle en voulait alors qu’il lui tendait déjà le verre en question. Que faire elle ne pouvait qu’accepter sinon elle aller encore avoir droit à sa lèvre tremblante et se petites larmes le pauvre. Elle ne pouvait pas lui en vouloir quand il faisait ça il s’en servait d’ailleurs avec tout le monde et ça marcher bien sûr à chaque fois. Elle accepta le verre puis commença à en boire quelque gorgé en espérant toutefois si il n’avait pas mis de truc bizarre dedans. Aiko le savait elle était parfois trop méfiante mais elle n’y pouvait rien c’était dans sa nature et ce n’était pas près de partir.

Après quelques minutes de calme Shinichi revint à sa place de tout à l’heure. Aiko en profita cette fois pour ce blottir contre lui car elle aimer bien le jus d’orange mais ce n’était pas ça qui donnait chaud. Elle mit sa tête sur l’épaule de celui-ci et lui demanda gentiment.

« Dit est ce que tu sais pourquoi Emp ta choisis toi et les 3 autres. Je me suis toujours demandé pourquoi vous et pas d’autres. Je ne dis pas sa car je t’aime pas mais bon c’est une question que je me pose. Ça ne peut pas être car vous avez les mêmes caractères car vous êtes tous différents. Après ya bien l’histoire de l’argent mais Emp en à déjà bien assez non ? »

Elle attendit la réponse tout en sachant que sa ne l’amènerai à rien vu que son destin était maintenant tout tracé enfin c’est ce que pense Emp mais il va avoir du fil à retordre avant d’arriver à ses fins. Aiko l’attendait de pieds fermes avec ses mariages forcé et ses cadeaux à n’en plus finir pour l’amadouer.

"D'ailleur tu en penses quoi toi de cette situation ?"

Shinichi se demandait si la princesse allait oser ou pas se blottir contre lui. Mais, elle l’avait sûrement deviné, il n’avait pas d’arrières pensées. D’ailleurs, il ne savait même ce qu’était des arrières pensées ! Il n’en avait jamais eu, et il n’en aurait certainement jamais. S’il voulait quelque chose, il le faisait, et il ne cachait pas ses intentions derrière d’autres. C’était un garçon très franc, il fallait le savoir. Il osait dire ce qu’il pensait, ce qu’il voulait. Il n’y avait pas de problèmes de franchise avec lui. Si on voulait son avis, on pouvait lui demander, mais il ne fallait pas s’étonner si les paroles du garçon pouvaient être un peu blessantes. Il ne le faisait même pas exprès, en plus. Il disait juste la vérité.

Après qu’elle eut fini son jus d’orange, elle se blottit finalement contre lui pour poser sa tête sur son épaule. Content, Shinichi se roula presque en boule, comme un enfant. Ce qu’il était encore, il fallait le rappeler. Il agissait encore et toujours comme un enfant, et il se demandait bien pourquoi la princesse avait cru à quelques instants qu’il pouvait avoir de mauvaises intentions. C’était tout bonnement impossible. Un enfant ne peut pas penser à cela, voyons… Et surtout pas Shinichi. Il était certainement le garçon le plus pur qui existait. Il était très blanc, très innocent. La princesse n’avait donc aucun soucis à se faire, elle pouvait être rassurée.

Elle lui demanda ensuite son avis sur le pourquoi l’Empereur les avait choisi eux, le G4, et non d’autres. C’était une très bonne question. Il ne savait déjà pas pourquoi lui-même avait été choisi… Enfin, si. C’était à cause de ses parents, en partie. Mais l’Empereur n’avait pas été obligé, menacé avec un couteau sous le coup. Il aurait dû deviner qu’il n’était pas fait pour être prétendant. Il était trop jeune et innocent. De plus, il était très nul pour tout ce qui était organisation, alors comment gérer un pays tout entier ? Ca se voyait que l’Empereur se faisait vieux, sinon Shinichi ne se serait jamais retrouvé sur la liste des prétendants de la princesse !

- Déjà, moi c’est à cause de mes parents et d’une promesse qu’Emp leur a faite. Ensuite, oui, il y a les histoires d’argent… Et, les autres garçons, je ne sais pas. A vrai dire, je n’ai pas encore eu le temps de bien leur parler depuis que je suis arrivé, et nous nous sommes abstenus de parler de cela. C’est presque comme un sujet tabou. On est rivaux, en quelque sorte.

Et c’était bien dommage. Ca l’embêtait d’être rivaux avec ses amis. Bien entendu, ça mettait du piment dans leur vie, c’était certain. Mais il y avait une limite à tout. De plus, il avait dit à ses amis qu’ils ne devaient pas le considérer comme un rival à part entière car il n’était pas intéressé par la couronne ni par Aiko. Mais, bien sûr, ça pouvait être vu comme une ruse et il était certain que ses amis ne l’avaient pas cru. Embêtant. Enfin, il s’en fichait un peu, puisqu’il savait au fond de lui qu’il disait l’entière vérité.

- Qu’est-ce que je pense de cette situation ? Je pense que c’est débile. C’est à toi de choisir avec qui tu veux te marier, et non à Emp de choisir quatre prétendants pour toi… Mais, j’avoue que, même s’il n’avait pas choisi de prétendants, tu te serais certainement faite harcelée par des hommes extérieurs au Palace… Beaucoup veulent t’avoir, tu sais ?

C’était pour ça que la demoiselle avait des gardes du corps. De nombreux hommes étaient prêts à tout pour avoir Aiko et la place de Chef en même temps. Aiko n’était même plus vue comme une femme chez certains, mais comme un simple objet qui leur permettrait d’arriver jusqu’au trône. C’était vraiment horrible. Il espérait juste que ses amis ne pensaient pas comme cela. Mais il était certain que non… Ils étaient respectueux, et ne voyaient pas la princesse comme un simple objet.

- Et toi ? Qu’est-ce que tu penses de cette situation ? Tu penses pouvoir tomber amoureuse d’un des trois prétendants ?

Shinichi ne se comptait pas parmi eux. Lui, c’était le bon ami, le nounours sur qui on pouvait compter. Jamais il n’essaierait d’avoir le cœur de Aiko. Mais il savait que les autres tenteraient leur chance. En tout cas, son ami Yashuo tentait sa chance, ça, c’était certain. Les autres avaient l’air d’être comme lui, c’est-à-dire par du tout intéressés.

Aiko venait à peine de se blottir sur Shinichi que celui-ci ce mit en boule tel un petit enfant. Elle ouvrit un peut les yeux bizarrement mais il ne le vit pas tellement content d’avoir chaud en cette matinée. En même temps c’est encore un enfant dans sa tête ça se voyait rien qu’a sa tenu du moment. Il faut dire que voir un jeune homme plus grand qu’elle que ce soit par la carrure que l’âge était bien le signe qu’il n’avait pas quitté le monde de l’enfance.

Vint ensuite la grande question de la matinée comment Emp avait fait pour choisir les prétendants. Quand Shinichi lui dit qu’il avait était choisit à cause d’une promesse Aiko trouva ça vraiment minable de la part de Emp qui n’écoute vraiment pas les besoins des gens qui l’entoure. Non pas qu’elle n’aimait pas Shinichi loin de la mais choisir le futur empereur du Japon par des promesses faite avec les grands parents voir les arrière grand parent de parfaite inconnu c’est bien jouer avec le feu. Et puis si il le voulait vraiment pourquoi la retrouver et la marier de force il faut dire que là Aiko ne voulait vraiment pas de toutes ces contraintes. Le seul problème et qu’elle ne pouvait pas y échapper c’est disons une obligation de Papy. Elle lui demanda quand même.

« Pourquoi faire tout un plats pour ça je crois que je le comprends de moins en moins. Je m’écouterai je le mettrai en procès. Ah il m’énerve vraiment la. »

Elle commençait vraiment à s’énerver toute seule. Le pire est qu’avec la fatigue elle se contrôle beaucoup moins bien et commença légèrement à taper sur le canapé. Voila pour ce défouler elle devrait demander à Emp de lui offrir. En voila une idée qu’elle est bonne. Peut être qu’elle arriverait à être un peu plus calme après et ne se défoulerai encore une fois de plus sur les pauvres domestique qui eux n’était pas vraiment responsable de cette situation.

Quand il se rangea dans son idée elle en fut ravi mais était vraiment en colère maintenant si elle s’écoutait elle quitterait cette chambre et aller courir dans la cuisine prendre une casserole et irait réveiller Papy à coup de jolie chanson. Ah il regretterait peut être de l’avoir retrouvé à part si était dur de la feuille ce qui est souvent le cas des gens de son âges.

Ensuite il parlait de garde du corps Ok elle savait que dans certaine situation c’était conseiller mais de la les lui coller tout le temps il abuser légèrement.

« Tu as peut être raison pour les gardes du corps mais je sais me débrouiller par moi-même. Es ce que tu crois que des gardes du corps son nécessaire quand je vais en ville pour m’acheter des vêtements ou d’autre chose dans le genre. Je ne pense pas et puis il y a bien une police au Japon non ?»

Voila c’était dit elle faillit lui donner un exemple un peu trop direct mais se retenais car elle savait très bien que si elle se servait de cet exemple il se serai moqué d’elle et pas qu’un peu en plus. C’est vrai que beaucoup de monde l’a voulait et encore vouler est un grand mot ce n’était pas vraiment Aiko qui était convoiter mais plutôt son titre ou la rançon qu’il pourrait réclamer si celle-ci était kidnapper. Aiko se secoua à la tête quand cette idée lui vint en tête car elle avait peur de cela. Elle essaya de ne pas le montrer mais c’est quelque chose qui lui faisait peur depuis longtemps bien avant de devenir une princesse.

Tout d’un coup elle fut couper dans ses penser qu’elle pensait clair pour tout le monde

-Et toi ? Qu’est-ce que tu penses de cette situation ? Tu penses pouvoir tomber amoureuse d’un des trois prétendants ?

Elle lui lança un regard interrogateur pour lui demander si c’était une blague ou simplement qu’il ne savait vraiment pas. Elle s’exclama alors en criant presque car c’est quelque chose qui lui semblait pourtant évident.

« Pardon!!! tu n’es pas au courant que je suis la un peu voir même beaucoup de force. Je suis en plus dommage pour Emp quelqu’un de très difficile je ne tomberai donc pas amoureuse de quelqu’un comme ça en claquant des doigt. Pour vous les prétendants enfin tes 3 copains de belles paroles ne suffiront pas. Pour toi ce n’est pas un problème tu ne tenteras pas ta chance non ? »

Elle connaissait bien évidement la réponse le seule des 4 garçons quelle redoutait était Yashuo qui semblait lui vraiment intéresser par le trône.

« Tu as peut être raison pour les gardes du corps mais je sais me débrouiller par moi-même. Es ce que tu crois que des gardes du corps son nécessaire quand je vais en ville pour m’acheter des vêtements ou d’autre chose dans le genre. Je ne pense pas et puis il y a bien une police au Japon non ?»

La demoiselle avait raison, les gardes du corps n’étaient peut-être pas nécessaires. Elle devait juste ne pas sortir seule et avec des amis. Des garçons plutôt. C’était quand même plus prudent. Les gardes du corps étaient exagérés, il fallait l’avouer. Elle n’avait presque plus de vie privée, la pauvre. Shinichi la plaignait vraiment. Mais il se plaignait aussi. Il devait réussir à échapper aux filets de l’Empereur, il aimerait bien rentrer chez lui ! Même si c’était le confort total ici même, il préférait de loin la chaleur de la maison familiale. Même s’il ferait beaucoup moins chaud lorsqu’il rentrerait, car il en voulait à ses parents d’avoir fait cette promesse avec l’Empereur. N’importe quoi, vraiment…

- Oui, heureusement… Je pense que les gardes du corps sont exagérés, mais il ne faut pas que tu sortes seule, tout de même… Si tu veux, je peux devenir ton garde du corps personnel !

Il disait cela en riant, pour essayer de détendre. Il voyait bien que la demoiselle s’inquiétait, et il y avait de quoi. Mais elle devait penser avec optimisme, c’était le plus important. Shinichi espérait que sa petite tentative d’humour ait marché, mais ce n’était apparemment pas le cas. La demoiselle avait toujours l’air d’être dans des pensées pas très joyeuses, et Shinichi décida de parler pour qu’elle en sorte. Sinon, la jeune fille n’irait pas bien.

Il lui demanda si elle pensait pouvoir tomber amoureuse de l’un des prétendants. Apparemment, il aurait dû choisir une autre question pour la sortir de ses pensées car elle s’énerva un peu beaucoup en hurlant un « pardon ! » dans l’appartement. Surpris par cette humeur, Shinichi avait les yeux grand ouverts et il regardai fixement la jeune princesse.

- Je sais bien que de belles paroles ne suffiront pas Aiko-chan, calme-toi… C’était juste une question comme une autre, il se peut qu’au fil du temps, quelqu’un te plaise…

Et c’était vrai ! La demoiselle ne pouvait pas prévoir si elle allait ou pas tomber amoureuse de l’un des garçons. Après tout, les sentiments ne se commandaient pas et il se pouvait qu’elle ressente quelque chose de bizarre envers quelqu’un. Shinichi espérait juste que ce ne soit pas lui, sinon il serait gêné car il ne pourrait pas répondre à ses sentiments.

- Non, je ne tenterais pas ma chance.

Il lui avait dit cela avec un sourire rassurant, dans le but, justement, de rassurer la demoiselle. Elle pouvait avoir confiance en lui sur ce point. L’amour ne l’intéressait pas, il ne savait même pas ce que c’était, alors il était loin de vouloir tenter sa chance avec la princesse. Cela ne lui était jamais venu à l’esprit, et c’était sûr que ça ne lui viendrait jamais…

Mais, comme toujours, il eut envie de taquiner la demoiselle. L’atmosphère était un peu pesante et il espérait, comme cela, la détendre au maximum.

- Mais… J’ai bien envie de tenter quelque chose d’autre…

Il avait dit cela d’un ton très sérieux, et il se rapprochait lentement de la jeune princesse. Il espérait la faire paniquer, et il voulait qu’elle croit qu’il allait lui sauter dessus. En effet, il faisait une moue très sadique. Et, d’un seul coup, il se jeta sur la demoiselle pour lui faire des chatouilles.

- Des chatouilles, BWAHAHAH !

Il était fou, il fallait l’avouer, et il s’acharnait sur les côtes de la demoiselle avait ses doigts pour la faire rire.

Aiko commençait à avoir mal à la tête. C’était vraiment la première fois qu’elle réfléchissait autant en si peu de temps. En plus le manque de sommeil ne n’aidait pas ses méninges correctement. En plus de cela pourquoi parler de choisir un homme maintenant il ne faisait pas encore jour et Aiko était déjà sous pression. Il faudrait d’ailleurs qu’elle trouve un moyen de décompresser sinon sa mauvaise humeur retomberait sur les domestiques ce qui n’est pas vraiment son but.

- Je sais bien que de belles paroles ne suffiront pas Aiko-chan, calme-toi… C’était juste une question comme une autre, il se peut qu’au fil du temps, quelqu’un te plaise…

Oh que non elle ne changerait pas d’avis sur ses prétendant. Elle savait pertinemment qu’elle ne finirait avec aucun. Et puis même si se sentait attirer par l’un d’eux elle ne le choisirait pas car elle veut faire la misère à Emp. Si elle le pouvait elle prendrai la plus grande racaille de l’université pour faire chanter Emp et lui faire comprendre quelque chose qui pour le moment ne rentrait pas dans sa conception de l’amour.

« Je ne crois pas. Je veux dire ce n’est pas contre toi mais dès que quelque chose est une contrainte pour moi j’ai honte à dire ça mais je l’évite. Et puis ce n’est pas contre tes amis qui je pense ne serons peut être pas les miens. Sont disons trop bizarre. Je sais que je ne suis pas mal non plus mais eux me batte à plate couture entre le dragueur le calme et toi disons que l’écart et grand. »

Elle devait parler dans le vide car Shinichi semblait déjà penser à autre chose car au lieu de l’écouter il se rapprocher de Aiko avec un air assez bizarre vu son caractère. Il avait une idée derrière la tête ça c’est sur mais quoi.
Aiko n’eu pas le temps de ce demander ce qu’était cette fameuse idée qu’elle se retrouva malgré elle sous le jeune homme et lui les mains se dirigeant dangereusement vers le ventre de la jeune fille mais qu’aller t-il faire. Elle eu bien vite la réponse monsieur avait décidé de dérider la jeune fille en lui faisant des chatouilles partout. Elle essaya de se dégager mais il était trop fort.

« Arrête !!! Ah ah je vais crier sinon et tout le monde va nous entendre. ARRÊTE !!! J’ai mal au ventre. »

Aiko ne pouvait pas s’arrêter de rire elle était très sensible quand il s’agissait de ça. Elle essaya de se retenir de rigoler et surtout de crier pour ne pas réveiller tous les domestiques qui se poserai des questions sur ce qui était en train de ce passé. Cependant le garçon ne n’avait pas vraiment l’intentions d’arrêter il avait toujours le sourire sadique qu’il avait juste avant. Enfin c’est ce qu’elle croyait car des larmes coulait le long de ses joues tellement elle pleurait de rire. Elle ne pouvait plus s’arrêter.

Elle essaya de réfléchir sur le moyen de le faire arrêter mais ces idées n’étaient pas vraiment claires car elle ne pouvait toujours pas arrêter de rire. Elle eu cependant un éclair de génie lui traverser l’esprit.

Tout en continuant de rire elle cria

« Ton film commence !!!! tu veux pas le rater quand même. »

Maintenant allait il réagir ou continuer sa petite plaisanterie qui avait rendu l’atmosphère bien plus légère.

« Arrête !!! Ah ah je vais crier sinon et tout le monde va nous entendre. ARRÊTE !!! J’ai mal au ventre. »

Shinichi s’amusait vraiment ! Il détestait parler sérieusement et le seul moyen pour arrêter cela était bien entendu l’amusement. Il avait trouvé une formidable idée avec ses chatouilles, c’était certain. Heureusement que la princesse était chatouilleuse sinon ça n’aurait pas marché. Mais Shinichi avait été optimiste et il avait eu raison.

Ses longs et fins doigts parcouraient les côtes de la demoiselle qui riait à en perdre la vie, et elle pleurait aussi tellement elle rigolait. Ah, Shinichi était fier de lui ! Et c’était peu dire ! Il adorait faire rire les gens, comme tous les enfants. Il adorait embêter, taquiner… C’était sa principale qualité de savoir le faire… Enfin, cela pouvait être vu comme un défaut par certaines personnes qui se trouvaient matures et qui ne supportaient pas ses manières de gosses. Et c’était souvent ces personnes là qu’il embêtait le plus souvent.

« Ton film commence !!!! tu veux pas le rater quand même. »

Sans savoir que c’était un piège pour qu’il arrête de chatouiller la demoiselle, il enleva ses mains et se calma rapidement, tout en dirigeant vivement son regard sur la télévision. Il s’apprêtait à attraper la télécommande pour monter le son lorsqu’il remarqua… Des pubs. Et, en voyant l’heure, son dessin animé était bien loin de commencer. Il retourna son regard sur la princesse, avant de lui sourire sadiquement.

- Ma vengeance sera terrible !

Et, sans prévenir, il balança un oreiller sur la tête de la demoiselle, tout en le gardant en main pour réitérer l’action.

- BATAILLE DE POLOCHON !

Il se leva du canapé tout en prenant sa pose de karaté et commença à attaquer la demoiselle. C’était vraiment décompressant, et très amusant. D’ailleurs, il riait beaucoup ! Son rire avait quelque chose d’étrange, on aurait dit une souris et non un garçon adulte de 22 ans. Pour reproduire le son en écrit, ça donnait : hihihihi, mais avec une toute petite voix. Shinichi s’était toujours demandé d’où venait ce rire, mais ça ne le dérangeait pas plus que cela.

Au bout d’un peu plus de cinq minutes, il était déjà fatigué. Ah, il faudrait qu’il songe à se remettre au sport, sinon ça n’irait pas avec tout ce qu’il mangeait. Il s’affala dans le canapé. Il n’avait plus froid maintenant, cette petite bataille l’avait bien réchauffé et essoufflé aussi.

- A SOIF !

Il se pencha pour prendre un grand verre de jus d’orange bien frais qui le désaltéra beaucoup. Ca faisait du bien. Soudainement, il entendit un bruit assez sourd dans le couloir.

- Je suis certain que des domestiques ont écouté à la porte en se demandant ce qu’il s’est passé. J’espère qu’il ne vont pas faire courir des rumeurs, ne ?

Lui s'en fichait un peu, mais c'était surtout pour la princesse. Il ne voulait pas qu'elle ait des problèmes avec les autres prétendants à cause de lui.

Aiko était toujours sous Shinichi à attende qu’il réagisse à ce qu’elle venait de dire. Heureusement pour elle son piège marcha comme sur des roulettes. Il tomba dedans comme un poisson dans l’étang. Elle put donc se relever doucement pendant que celui-ci vérifier les dires de la jeune fille qui était en réalité des mensonges. Aiko commença à pouffer de rire contente que sa diversion est fonctionné elle s’asseya reprenant la couverture qui était tombait plus tôt quand l’envie de monsieur Shinichi de faire des chatouille lui avait traverser l’esprit.
Même si c’était une idée un peu enfantine elle avait détendu Aiko qui maintenant se fichait un peu d’être dans la chambre de Shinichi.

Après qu’elle se soit assise elle regarda Shinichi monter le son pensant que c’était vraiment son émission. Dommage pour lui. Le plus marrant était de voir les expressions de son visage qui changeaient à mesure qu’il voyait que ce n’était pas ce qu’il désirait. Aiko elle était disons plier en deux car elle pouvait se venger un petit peu.

Enfin sa séance de rigolade s’arrêta net quand elle le vit se retourner avec un regard aussi sadique qu’avant. Le coco avait encore une idée derrière la tête et d’après sa tête c’était pire qu’avant.

- Ma vengeance sera terrible !

*Oula qu’es qu’il va nous faire je crains le pire*

Aiko n’aurait peut être pas du le défier sur ce terrain il était bien le pire dans le domaine de la vengeance.

« Écoute ne m’en veut pas mais je n’avais pas d’autre choix je m’es….. »

Elle n’eu pas le temps de finir sa phrases qu’un oreiller lui arriva en pleine figure. *Tu va le regretter Shinichi*. Et voila c’était partit une guerre sanglante de plume se déclara entre les deux amis. Les coussins volait de partout on ne distingué plus aucune forme humaine. Tout n’était que désordre et plume volant dans la grand pièce. Mais qui gagné le combat personne le savait réellement seulement les deux protagonistes de l’histoire était vraiment au courant de savoir qui avait le dessus sur l’autre.

Après 5 bonnes minutes le premier des deux combattants abandonna la partie. Mais qui était ce. Et bien c’est Shinichi qui sortit de tout ça en criant qu’il avait soif. Il alla se chercher un verre de jus d’orange et le bus d’une seule traite. Il devrait vraiment se remettre au sport il à perdu de l’endurance.

« On voit bien que le sport et toi en ce moment ça fait deux. Tu devrais penser à t’y remettre et vite. »

Tout d’un coup des bruits sourds à la porte. Voile le temps de détente était fini. Elle recommença à paniquer. Elle se leva du canapé à la hâte et se cacha derrière celui-ci. Elle regarda Shinichi et plaque un doigt sur sa bouche pour pas qu’il ne lui parle. Elle ne se rendit pas compte que quelques minute auparavant elle riait de bon cœur et que les domestiques avait du entendre son rire si reconnaissable à travers la porte.

« Bon on fait quoi maintenant ils vont croire des choses. S’il te plait aide moi Shinichi elles t’écoutent toi les domestique vu qu’elles t’adorent. »

Elle se recroquevilla pour qu’elle ne puisse vraiment pas être vu derrière le canapé et attendit de voir la réactions des personnes derrière la porte.

« On voit bien que le sport et toi en ce moment ça fait deux. Tu devrais penser à t’y remettre et vite. »

Eeeeeh ? Shinichi croisa vivement les bras, et bouda. Bon, d’accord, elle avait raison, mais ce n’était pas une raison !

- T’es méchante !

Il fit une moue toute triste, et s’enfonça dans le canapé avec son verre de jus d’orange qui était déjà vide. Il regardait la demoiselle du coin de l’œil, vexé. Mais, il n’eut pas le temps de bouder encore plus qu’on entendit un bruit sourd. Ses sourcils se levèrent d’eux-mêmes, avec exaspération. C’était des domestiques curieux, c’était certain. Il ne supportait pas vraiment cela, mais beaucoup étaient prêts à tout pour découvrir ce qu’il se passait dans le château, même à écouter aux portes. Comme lui, demoiselle la Princesse avait deviné, et elle paniquait.

« Bon on fait quoi maintenant ils vont croire des choses. S’il te plait aide moi Shinichi elles t’écoutent toi les domestique vu qu’elles t’adorent. »

- Panique pas, Aiko-chan. J’y vais, tu n’as même pas besoin de te cacher. Fais juste une moue déprimée, j’ai un plan !

Et, avant d’ouvrir la porte, il se retourna et fit un sourire éblouissant à la princesse. Ne venait-elle pas de dire que les domestiques l’adoraient ? Lui qui croyait qu’elles avaient peur de lui, il s’était trompé. Ah, il se sentait aimé, c’était chouette. Surtout qu’il aimait bien les jeunes demoiselles domestiques, elles lui faisaient penser à Cendrillon, et il aimait beaucoup Cendrillon… Cette pauvre jeune fille… Ah, que de romantisme ! Finalement, il se reprit, et ouvrit la porte. Toutes les domestiques se mirent soudainement à rougir, c’était amusant. Il sourit joyeusement.

- Bonjour ! Qu’est-ce qu’il y a de si bon matin ?

Il parlait gentiment, pour les forcer à parler, bien qu’il devinait parfaitement pourquoi elles étaient là. C’était évident : elles l’espionnaient pour avoir des ragots tout frais. Une domestique se décida à parler.

- On se… On se demandait ce qu’il se passait…

Shinichi sourit. En plein dans le mille. Il avait eu raison, évidemment. C’était obligé que ce soit ce qu’il avait pensé, de toute façon.

- Ah… J’essaye de faire rire la princesse…

Il poussa un soupir à fendre l’âme et toutes les jeunes filles le regardaient, avec presque les larmes aux yeux. Il pourrait devenir comédien, tiens. Il avait du talent pour jouer la comédie, c’en était la preuve indéniable. Il ne manquait plus que les projecteurs, et on pourrait presque croire qu’il était sur une scène de théâtre.

- Elle déprime un peu en ce moment…

- Ô, Monsieur Fukuda ! Vous l’aidez à aller mieux ?

Les yeux des demoiselles brillaient. Elles devaient être un peu idiotes, non ? Mais c’était vraiment amusant !

- Oui, je l’aide. C’est mon amie, vous savez. Et puis, j’aime faire rire les gens.

- Monsieur Fukuda ! Si je ne vais pas bien un jour, je pourrai venir ici ?

Shinichi allait râler. A cause de cela, il allait devoir héberger toutes les domestiques qui allaient mal ! Et vous pouvez être certain que, dès qu’il aurait refermé la porte, beaucoup de domestiques deviendraient bizarrement déprimées. Aiko devrait lui revaloir ça !

- Bien sûr !

Malgré tout, il sourit et les domestiques partirent, le prenant certainement pour un super héros, maintenant. Il referma la porte et se tourna vers la Princesse. Il s’installa sur le canapé et poussa un soupir à fendre l’âme, réel cette fois-ci.

- Voilà… Tu me dois un bisou !

Il le dit tout en pointant son index tout contre sa joue, pour montrer l’endroit où elle devrait l’embrasser pour récompenser cet acte qu’il avait fait pour la sauver.

Aiko était encore derrière son canapé à attendre de Shinichi aille ouvrir la porte. Enfin elle n’y rester pas car Shinichi avait eu idée. Faire la moue mais pourquoi faire. Elle se posait beaucoup de question mais l’écouta quand même se rasseya sur le canapé et fit ce qu’il lui demander c'est-à-dire la moue. Elle le suivit alors des yeux pour voir enfin ce qu’était cette superbe idée qui venait de germer dans sa petite tête. Il se dirigea vers la porte et se retourna une dernière fois vers Aiko pour lui faire un sourire.

*Mais qu’est qu’il à en tête et c’est quoi ce sourire je crain le pire.*

Enfin il n’avait pas l’air de vraiment avoir envi de faire de boulette car il avait sourie seulement après ce qu’avait dit Aiko.

*Mais qu’es que j’ai dit encore une bourde oh non.*

Elle le vit ouvrir la porte et fit tout de suite la moue. Derrière la porte il devait il avoir toutes les domestiques de l’étage que ce soit les doyennes ou les petite jeunette qui venait d’être embaucher depuis la nouvelle princesse. Aiko trouva sa comique et du se retenir pour ne pas exploser de rire et gâcher le super plan de Shinichi. Elle essaya donc de garder son calme et en faisant la moue se cachant de temps en temps sa bouche qui se fendait d’un sourire de temps en autre.

Cette scène était vraiment comique. On pouvait bien voir que les domestiques n’avaient dieu que pour le jeune prétendant. Lui en revanche jouer très bien son rôle en poussant des soupirs pour montrer que selon lui c’était quelque chose de très dur. Enfin tout n’était pas très crédible car consoler quelqu’un à 6 h du matin fallait en vouloir mais bon les domestiques elles semblaient vraiment croire n’importe quoi. Elles pensaient même qu’il les consolerait si elle en avait besoins. Aiko n’était pas très sur qu’il le ferait elle fut surpris qu’il réponde positivement à la demande et en plus avec un grand sourire rien que ça.

Après cette petite discussion il referma la porte doucement pour ne pas éveiller les soupçons et se retourna vers Aiko. Il attendait quelque chose en retour de la jeune fille. Pour le moment la seule chose que pouvait Aiko était d’exploser de rire car elle n’avait pas pu le faire plus tôt et il fallait bien que ça sorte.

« Je dois dire Shinichi bravo tu t’améliore de jour en jour pour jouer la comédie. Tu pourras me donner l’adresse de ton prof de comédie pour qu’il m’aide à mentir aussi bien que toi. »

Elle continua de le suivre des yeux pour le voir s’asseoir sur le canapé de nouveau et pousser un grand soupir comme si il n’était pas fière de lui ce qui n’était surement pas le car il avait joué son rôle à la perfection et qu’il devait être fière de lui. Mais elle le voyait maintenant en pleine déprime à moins qu’il n’ait un autre souci.

« Excuse-moi. Dit tu m’en veux ? »

Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi elle s’escuser mais elle s’en voulait un peu car maintenant son sourire avait disparu. Ce qui n’est pas vraiment une chose très courante chez le jeune homme.

-Voilà… Tu me dois un bisou !

Voila les seules mots qu’il prononça. Il montrait aussi sa joue comme pour inciter Aiko à faire ce qu’il demandait. D’abord un peu soufflé par cette phrase elle fut ensuite amusé par ce qu’il venait de dire.

« Sa te ressemble bien je trouve mais pourquoi un bisou ? »

Elle se rapprocha de sa joue et ferma les yeux espérant quand même qu’il n’est pas d’arrière pensée. Enfin elle n’avait plus vraiment peur de lui car c’est vrai qu’il était maintenant son allié contre le méchant Emp. Elle déposa un petit baiser sur la joue de celui-ci. Elle rougissa un petit peu car c’est un peu la première fois qu’elle faisait un bisou à un jeune qu’elle connaissait à peine et dans sa chambre en plus.

« Sa te va ? Tu me pardonne ? »

Elle le fixa un petit moment pour vérifier qu'il l'écoutait encore et qu'il lui pardonait.

Lorsqu’il referma la porte avec soulagement parce qu’il avait réussi, la demoiselle explosa de rire. Content d’avoir été drôle, Shinichi bomba le torse. Il était fier de lui sur ce coup-là, il fallait l’avouer. C’était pas tous les jours qu’il arrivait à mentir aussi bien que ça ! En fait, il n’arrivait presque jamais à mentir pour être honnête, malgré son grand talent pour la comédie.

Elle le félicita et tout cela mais, pour l’embêter, Shinichi fit mine de bouder et s’installa sur le canapé, la moue triste. Qu’est-ce qu’il adorait taquiner les gens, sérieusement ! C’était quelque chose de marrant et il le ferait tout le temps s’il le pouvait… En fait, il le faisait tout le temps ! En tout cas, ça marchait à merveille puisque la jeune princesse avait l’air de s’inquiéter… Ahah, Shinichi était un démon en fait. Tout le monde le disait enfant et tout cela, mais c’était le Diable qui se cachait en lui ! … Shinichi en mode « Devil », ça donnait cela… Très effrayant, non ? 8D

« Excuse-moi. Dit tu m’en veux ? »

Shinichi ne lui répondit pas, gardant encore une moue très triste sur le visage. En fait, il réfléchissait activement à quelque chose… La demoiselle lui devait quelque chose, après ce qu’il avait fait ! Ce n’était pas bien de mentir, et il l’avait fait pour elle… Donc elle devait le récompenser ! Black Shinichi, le retour ! Finalement, il trouva. Fier de lui, il tendit sa joue avec un sourire et lui dit qu’elle lui devait un bisou. Belle récompense, non ? Shinichi était fan de bisous, en tout cas. Elle sembla amusée, mais étonnée aussi. Il n’y avait pas de quoi, vraiment.

« Sa te ressemble bien je trouve mais pourquoi un bisou ? »

- Parce que j’aime les bisous, voyons. Et que c’est ma récompense pour avoir menti pour toi.

Il croisa les bras, pour dire qu’il ne donnerait pas plus d’explications et que c’était comme cela, un point c’est tout. Si elle ne voulait pas lui donner de bisous, il la forcerait ! Et oui, Shinichi en était capable. Il se voyait déjà lui prendre le visage de force et y faire déposer ses lèvres sur sa joue, alors que la princesse se débattait furieusement, des larmes tombant sur ses joues… Non, en fait, il n’en était pas capable. Si elle ne voulait pas l’embrasser, il trouverait autre chose… Mais ce serait dur ! Il n’était pas doué pour trouver des choses comme cela, fallait l’avouer. On ne pouvait pas être doué pour tout, malheureusement. Mais, de toute façon, il n’eut pas besoin de réfléchir, car la demoiselle l’embrassa sur la joue. Bon, c’était rapide, mais c’était déjà bien. La princesse semblait vraiment timide quand ça concernait une forme d’affection quelconque, c’était amusant ! Lui en raffolait !

- Oui, je te pardonne !

Un grand sourire s’afficha sur ses lèvres. De toute façon, il ne pouvait pas bouder éternellement et elle lui avait fait, ce bisou ! Son sourire s’agrandit encore plus lorsque le générique de son dessin animé débuta. Il attrapa fébrilement la télécommande pour monter le son, prit la couverture au sol pour la mettre sur Aiko et lui et la regarda sérieusement, un doigt sur les lèvres.

- Tu peux dormir si t’es fatiguée, ou regarder avec moi mais… Maintenant chut !

Il lui sourit, et mit toute son attention dans le dessin animé. Il rigolait déjà !

(( Pour ma part, c'est fini ^_^ Tu peux faire encore un post, sinon avertis moi par MP si ça finit là =D ))

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