C..C'est magnifique! | PV Seiko |

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Résidence Hanawa, Quartoze heure et seize minutes_

« J'aime ! Mademoiselle Nagoshi, j'ai besoin de vous ! »

Cela faisant des heures que Kanon attendait patiemment dans cette pièce. Elle avait été réveillée en sursaut par sa femme de chambre qui n'eut aucune délicatesse- et c'était bien la première fois. Elle avait à peine ouvert les yeux, que sa mère- qui est généralement absente - pénétrât dans la salle et prit un ton sévère qui ne lui ressemblait guère, réclamant qu'elle fasse sa toilette tout de suite et qu'elle se rend dans la salle de réunion - salle généralement utilisé pour les affaires de Monsieur Hanawa- puis sans un mot, elle ressortit par la porte à laquelle elle venait de pénétrer une minute plutôt. Kanon, restât de marbre devant la scène qui venait de se produire. C'était bien la première fois qu'elle était convoquée de si bonne heure et surtout elle restait perplexe devant le fait que sa mère ne l'ait même pas prise dans ses bras, pas qu'elle réclame à son âge des câlins, seulement d'habitude sa génitrice avait tendance à la considérer encore comme une enfant. Elle poussât un soupire, puis sortit de son lit. Elle se dirigea d'un pas las vers la salle de bain. Arrivé dans cette pièce, elle décidât de faire vite et donc de prendre une douche. Quand elle ressortit, elle était impeccable. Ses cheveux étaient encore légèrement mouillés,-enfin quelques mèches-, mais cela ne diminuait en rien son charme. Son visage quant à lui, était pâle et aucune imperfection n'était visible. Elle sortit de sa chambre et s'arrêtât devant les escaliers. Une main légèrement serré contre la rambarde d'escalier, ses jambes commencèrent à gravir les marches. Elle montât au deuxième étage lentement puis quand elle arrivât enfin devant la pièce, elle se raclât la gorge, poussât deux expirations et frappât trois fois à la porte.

Ses parents et même ses grand-parents étaient présents. Elle pénétrât dans la salle en silence et s'assit sur un siège plus reculés des siens. Au début, régnait un silence pesant. Pendant environ une quinzaine de minutes, les membres de la famille se dévisageaient méfiant. Kanon, elle, ne savait pas vraiment ce qui se passait. Ce qui était certain, c'est qu'ils avaient l'air déterminé et redoutaient quand même sa réaction. Elle se raclât la gorge et demandât la raison de cette convocation. Son père prit la parole, très posément, il lui expliqua la situation. Et c'était tout simplement, stupéfiant. Comment avaient-ils pu faire cela, en une nuit. Tous les employés, avaient dû se mettre aux travaux pour préparer cela. Elle restât silencieuse et ses parents la fixaient, attendant sa réponse. Elle n'avait rien à dire. De toute façon, même si elle les contredisait, ils trouveraient un moyen pour la faire changer d'avis. Ou pire, du chantage. Ils en étaient capables, surtout pour cette soirée. Elle acquiesçât puis sortit de la pièce. Elle retournât dans sa chambre et abordât une tête de déterré...

Et c'est donc ainsi, que notre héroïne attendit dans sa chambre. Vous vous demandez sûrement ce qui se passe. Et bien pour faire simple, aux rez de chaussé avait été organisé un concours. Pour quelle raison ? Et bien notre jeune princesse avait été invitée à un bal. Encore un moyen pour ses parents de trouver le gendre parfait. Kanon ayant atteint la majorité, elle pouvait se marier. Et il ne fallait pas que ce soit n'importe qui ! Non Monsieur son futur époux, devait être suffisamment fortunés pour qu'elle ne travaille pas - bien que ce soit hors de question pour elle - et surtout, qu'il ait cette richesse de sang. La famille Hanawa étant une ancienne famille bourgeoise. Bref, pour cette occasion, il lui fallait absolument une robe parfaite. Kanon refusant toutes les robes qui s'étaient proposé à elle - tout en sachant qu'elles étaient en vérité magnifique. Ses parents décidèrent de faire un concours rassemblant des créateurs même s'ils étaient jeunes à créer la robe parfaite pour cette occasion. Après tout, il fallait quelque chose de neuf et original. On pouvait penser que Kanon avait été difficile. En vérité, elle avait seulement pensé qu'ils auraient fini par abandonner. Ce qui allait sûrement se passé, jusqu'au moment où Madame Hanawa I c'est-à-dire la grand-mère de celle-ci s'imposât et trouvât cette stupide solution. Kanon poussât un soupire, elle en avait plus que marre ! Pourquoi sa vie ne pouvait-elle pas être simple, par exemple se marier avec un beau jeune homme, habillé pendant la cérémonie d'une simple robe blanche à bustier. Quant bien même, elle trouverait son bonheur parmi ses inconnus. Il était certain qu'elle s'empêcherait de nourrir un sentiment plus fort que l'attirance. Un mariage et puis quoi encore ! Bientôt ils exigeront un héritier !

La pièce qui avait été préparée, était tout simplement magnifique, ils avaient ouvert en grand les rideaux, faisant entrer les reflets du soleil dans la pièce complètement blanche. Ils avaient aussi, enlever les meubles pour pouvoir installer des tables. Posé dessus, il y avait plusieurs tissus, des aiguilles ainsi que d'autres objets, parfait pour la panoplie du parfait couturier. Les personnes y participant devait créer en trois heures, une robe de couleur quelconque. Sur un tableau, était inscrit les mensurations de Kanon. Et bien, on ne peut pas dire qu'elle avait de l'intimité, dorénavant toutes les personnes présentes allaient être au courant des infimes centimètres de son corps. Bien qu'elle ait des traits et une taille parfaite, c'était assez gênant. Entre chaque table il y avait un espèce de rideau, afin qu'il n'y ait pas de tricheur. Ce qui est certain c'est que le gagnant ou la gagnante allait avoir un sacré coup de publicité. Le bal organisé rassemblant presque toutes les grandes compagnies. Même Sayuri allait s'y rendre. Enfin, je crois.

La pièce commençât à se remplir de plus en plus, il y avait beaucoup d'adolescents. Certains avaient emmené leurs propres instruments. Il ne restait plus qu'une dizaine de minutes avant que les portes de la résidence Hanawa se referme. D'ailleurs, il n'y avait pas beaucoup de personnes qui avaient eu l'honneur de pénétrer dans cette énorme demeure entourée d'un jardin géant. Les parents de Kanon aimaient être seule et en silence. A chaque fois qu'ils organisaient une fête, ils réservaient un restaurant entier. Sauf que cette fois, il faut croire, qu'aucune salle était disponible, surtout que l'idée avait été adjugée la nuit précédente. Contrairement à ses parents, elle aimait être entouré de personnes même inconnus. C'est donc pour cette raison, qu'elle sortit de sa chambre et se penchât par-dessus la rambarde, qui était au milieux de deux escaliers, c'était un couloir ouvert. Certaines personnes la regardaient, elle leur adressât des sourires polis.

Trois coups se fit entendre et lentement les portes de la résidence se refermèrent. Le concours était clos. Gagné ou perdre. Les amis venus ensemble, devint subitement des rivales. Une introduction avait été faite. Kanon ne devait pas assister à la création des futurs chef d'oeuvre pour une raison non justifié. Elle dit donc en public ses mots :

Code:: Bonjour et bienvenue dans la demeure des Hanawa, j'espère que vous allez passer un bon moment et je souhaite à chacun de gagner, malheureusement une seule personne serrât pris. Après ce concours, serrât organiser une fête pour récompenser votre travail et féliciter le ou la gagnante.

Elle sortît ensuite sous des applaudissements de la salle. Elle s'était exprimée d'une voix claire et confiante. Les participants se dirigent avec le même élan dans la pièce dédié à la confection.

Un bruit... Un bruit famillier qui résonnait au loin... Un bruit qui tentait désépérement de franchir les couvertures de la jeune nippone encore endormie... Sans succès ! Quoique..? Les couvertures bougèrent légèrement. Quand soudain, une tête - encore endormie - émergea d'un profond sommeil et maugrea ! Qui osait l'a réveillé ? Elle chercha son téléphone à taton et répondu d'une voix étouffée.

- Moshi moshi...

- Moshi moshi Nagoshi-san ? C'est Hirose-sensei. Je suis devant ta porte, tu peux venir m'ouvrir ?

Sous le coup de la surpris, elle laissa tombé son téléphone et écarquilla les yeux. Devant la porte ? Comment ça ? C'était bien sa prof à l'instant non ? Seiko était complétement perdue... Finalement, elle se leva, enfila une jaquette longue et alla ouvir. Oui, c'était bien sa prof ! * Heureusement que j'ai fait le ménage hier... * Fut la seule pensée qui lui vient. Elle avait une triste allure... Les cheveux complétement emmelés, un vieux short ainsi qu'un vieux top - sous sa jaquette - en guise de pyjama. Mais l'invitée surprise ne sembla pas s'y attarder.

- J'ai une grande nouvelle ! Une très bonne nouvelle même !! Elle va sûrement changer le cour de ta vie si tu réussi.

Un dernier sourire de sa prof, une porte qui se ferme. Seiko se laissa tomber comme une masse sur son lit. Elle n'en revenait pas de se que lui proposait sa prof ! Elle avait déjà accepté, mais... Est-ce une bonne idée ? Elle était peut-être douée, mais est-ce suffisant?
Elle repensa à se qu'Hirose-sensei venait de lui proposer. La famille Hanawa, la grande famille Hanawa, organisait un bal ce soir. Un bal où leur jeune - et unique - héritière devait se trouver un fiancer. Et pour cela, il lui fallait une robe... Une maginfique robe de soirée. Il était à peine 10h14 du matin et on lui mettait déjà la pression. Mais notre jeune nippone aimait les défis !
Elle se leva d'un coup, envahit d'une soudaine force. Elle se leva et s'habilla. Elle fit sobre, une jupe noire qui lui arrivait à mi-cuisse, et une simple pull noir.

Après avoir mangé un petit quelque chose, elle avait décidé d'aller au point de rendez-vous. Heureusement qu'elle était partie tôt ! Car notre jeune héroine s'était perdue... Elle n'avait pas l'habitude d'aller dans les quartiers riches - à part pour aller chez sa Mikado - mais là, c'était un vrai labyrinth ! Elle était partie de chez elle vers 11h00 et maintenant, il ne lui restait que 20 minutes pour être à l'heure... Elle prit à droite, puis à gauche, se demandant vaguement si son sensei ne s'était pas moquée d'elle en lui donnant ce plan. Soudain, elle se stoppa. Elle était devant un énorme grillage qui laissait apercevoir un immense et magnifique jardin, avec au fond une maison - bin que le terme "château" aurait été plus approprié. Seiko en avait le souffle coupé. Elle suivit le grillage en marchant lentement, de peur de briser la tranquillité des lieux. Lorsqu'elle arriva au portail, elle s'arrêta. Pouvait-elle vraiment rentrer ? * Allons ma grande, il ne te reste plus que 10 minutes, il faut peut-être que tu te décides non ? Et puis, le portait est ouvert, ça veut dire que tu peux renter. * Après s'être auto-rassurée, elle se dépecha. Les portes allait bientôt se fermer.
En rentrant dans la pièce définie au tournois - heureusement qu'un homme avait était là pour la conduire à travers l'immence demeure - elle regarda les participants. La plupart avait son âge voir moins, mais guère plus... Elle allait continuer son observation lorsqu'une voix - douce et posée - sortie de nulle part pour les prévenir du début de la compétition.

- Bonjour et bienvenue dans la demeure des Hanawa, j'espère que vous allez passer un bon moment et je souhaite à chacun de gagner, malheureusement une seule personne serrât pris. Après ce concours, serrât organiser une fête pour récompenser votre travail et féliciter le ou la gagnante.

En voyant les gens s'affarer autour d'elle, Seiko se demanda brièvement ce qu'elle faisait là. Elle ne se sentait pas du tout impliquer... Elle se dirigea lentement vers son plan de travail. Lorsqu'elle y arriva, les autres stylistes avaient déjà commencé et on pouvait lire le stresse sur leurs visages. Notre jeune nippone regarda le tableau noir où les mensurations de la jeune héritière étaient notées. * Aucune intimité, la pauvre... * Seiko ne comprenait vraiment pas ce monde de riche. Tout était dit sans aucune pudeur et aucun choix personnel n'était toléré. * Absurde ! Enfin, cela ne me regarde pas. * Elle regarda les tissus mis à sa disposition et, soudain, son regard se stoppa sur l'un d'entre eux. Une merveillle ! Une idée de création naquit lentement dans son esprit. Elle prit le tissu sans hésiter et se mit à l'ouvrage.

~ Fin de la compétition ~

Seiko regardait son travail, fière d'elle. Jamais elle n'avait pensé réussir une telle robe ! Elle était magnifique ! [vive la modestie xD] En haut, elle était d'un rouge écarlate et plus la robe descendait, plus elle devenait foncée, pour finir dans un noir profond au niveau des genoux. D'ailleurs, elle arrivait un peu plus bas que ceux-ci. Le dos était entièrement denudée et le décolleté était léger. Si ses calculs étaient exacts, cette robe devait devenir une seconde peau pour sa propriétaire. Et elle était certaine de ses calculs !
Et maintenant ? Que devait-elle faire ? Patienter semblait être le plus approprié. Nerveusement, elle s'assit sur une chaise dans un coin de la pièce, dans l'attente du verdict.

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Résidence Hanawa, quelques heures plus tard_

Cela faisait des heures que Mademoiselle Hanawa était enfermé dans sa chambre et refusait de sortir. Elle ne voulait pas que les gens sachent qu'elle était complètement hystérique à l'idée de savoir ce qui se tramait un étage plus bas. Ses parents auraient pris cela pour de l'excitation à l'idée d'être mariée, ce qui n'est évidemment pas le cas. Elle était jeune et elle avait le temps. Du moins c'est ce qu'elle pensait. Parce que ici, dans le monde de la haute société, ce n'est pas la même chose. D'ailleurs le meilleur exemple est celui de son altesse. Elle avait quatre prétendants. Kanon en avait plus, seulement il y en avait des quelconques contrairement à ceux qui sont au palais et que l'empereur aurait choisi. Si seulement elle n'était pas née dans cette famille. Enfin, elle ne le pensait pas réellement. Ses parents étaient merveilleux. Elle n'avait aucun soucis financier. Elle avait reçu une éducation juste et irréprochable. Quant aux manières, elle était sans doute, celle qui les maniait le mieux et qui en avait l'habitude. Cependant - il y en a toujours un -, il y avait un hic. Le mariage ainsi que la branche. Elle avait l'obligation de donner un héritier et ses parents espéraient vraiment que ça se fasse au plus vite et que le nourrisson soit un homme. Parce que comme vous l'avez remarqué, Kanon est de sexe féminin. Et la société dans laquelle nous vivons favorise les mâles. Pff, sexisme ! Elle aurait voulu se plaindre, mais elle sait qu'être un homme n'était pas mieux au contraire, au moins là, personne va venir lui donner des exigences. Elle pourra rester toute sa vie dans son canapé à siroter un soda en toute tranquillité, aucun travail, pas de ménage ni cuisine. Elle n'aurait qu'à se marier et avoir un enfant. Ce qui n'est malheureusement pas plus facile. Certaine femme y arriverait facilement, d'ailleurs beaucoup se marie avec un homme fortuné afin d'avoir une vie meilleure. Et elles s'en sortent plutôt bien au dernière nouvelle.

Une heure plus tard, le concours prit fin. Elle aurait tellement voulu descendre en dévalant l'escalier ou s'asseoir et glisser sur la rambarde, sauf qu'elle se devait d'être correcte et sauver les apparences. Qu'est-ce-que les autres auraient pensé, si Kanon s'était précipité, les cheveux volant sous la pression de la vitesse, sa robe complètement mal mise, hein ? Sûrement que l'empereur était devenu cinglé et que sa famille était des bons à rien et elle aurait certainement ridiculisé non seulement elle et les siens, mais en plus les nobles ainsi que les personnes faisant partis de la classe sociale la plus haute. Elle aurait été la risée de cette assemblée. Pour faire plus simple, les conséquences auraient été désastreuse. Elle ne devait absolument pas devenir comme ses enfants qui traînent dehors toute la journée. Bref, elle avançât d'un pas lent et précis pareil à une princesse devant sa cours. Les robes étaient toutes époustouflantes. Magnifiques. Toute sauf une exception. Elle était encore mieux. Une robe sexy et classe. Elle l'avait trouvé. La perle rare. A côté se tenait une jeune femme, sans doute du même âge qu'elle. Elle lui adressât un sourire éclatant quand elle passât devant elle. Certains étaient estomaqués. Il est vrai que rare étaient les fois où elle montrait autant de splendeur. Quand elle se mit devant tout le monde sur l'estrade, elle fit mine de repasser toutes les robes du regard, pour montré qu'elle y avait réfléchit. Mais elle savait déjà laquelle elle allait choisir. Elle parlât quelques minutes avec ses parents afin de demander leur avis. Puis ils ont reconnu qu'en effet, ce bout de tissus magnifiquement cousus était divin. Quand elle reprit la parole, elle prit un ton désolé pour montrer qu'elle compatissait pour les autres, ce qui était vrai. Seulement la joie était beaucoup plus présente, elle avait même envie de se rendre à se stupide bal !

Code:: - Après mûre réflexion, la robe que je considère comme étant idéal est celle de Seiko Nagoshi, dit-elle en regardant le papier où était inscrit le nom de la jeune femme, cela a été un vrai débat puisque toutes les robes étaient magnifiques. Seulement comme je l'avais dit avant que le concours débute, il n'y a qu'un seul gagnant ou gagnante en l'occurrence, ajoutât-elle à l'attention de cette dénommée Seiko.

Beaucoup de personnes affichèrent un visage triste ou en colère, Kanon aurait voulu les récompenser, seulement, elle n'avait pas d'autres choix, elle ne voulait et ne désirait que celle-ci. Cette robe parfaite qui s'empourprait de plus en plus en regardant du bas vers le haut. Les convives se dirigèrent donc vers la salle où le fameux buffet avait été installé. Très vite, la tension baissât et une ambiance détendue fit son entrer. Elle bavardât avec quelques personnes, étant polis, seulement elle espérait voir la gagnante. Si elle avait été de nature plus exposante, elle lui aurait sauté au cou, en lui disant des compliments. Seulement elle n'avait ni le courage ni le droit de faire cela. Elle ne lui dira qu'une phrase qui venterait ses mérites et peut-être si cette jeune femme était intéressante, elle lui parlerait. C'est ce qu'on lui avait apprit. Ne pas montrer ses sentiments et toujours montré un côté insatisfait pour pas que l'interlocuteur se croit intouchable. Voilà encore une idée farfelus que les gens avaient inventés. Probablement des personnes âgés, n'ayant plus rien à faire, à par emmer... embêter les héritiers avec des instructions stupides et illogiques pour ne pas se tourner les pouces. Néanmoins, depuis des générations, elles avaient été appliqués avec soins alors, ce n'est pas elle qui va troubler l'ordre et répandre l'anarchie. Elle la cherchât du regard, elle était complètement éxaltée à l'intérieur, ce qui contredisait l'air serein qu'elle avait sur le visage et qu'elle abordait le plus souvent. Parmis tout ce monde, elle n'y arrivera jamais, surtout qu'elle devait sans doute bouger. Elle demandât donc à quelqu'un s'il l'aurait par hasard apperçut et celui-ci en plus de lui rire au nez, ce qui était déplacé, lui répondit qu'elle était là- bas- en désignant avec son doigt la gauche - et qu'elle n'allait sûrement pas s'en sortir, puisque tout le monde lui tournaient autour. Elle le remerciât brièvement et s'en allât à la chasse à l'homme.

Elle trouvât enfin et elle comprit que l'individu avec qui elle avait échangé quelques mots avant n'avait pas exageré, non au contraire, il avait sans doute atténué la situation puisqu'elle était litérallement écrasée par l'assemblée qui se montrait de plus en plus turbulente, peut-être à cause de l'alcool ? Elle tenait d'ailleurs dans sa main un verre de whisky pour faire plus adulte. C'était mieux que de la grenadine ou un verre de soda. Quand elle arrivât à la hauteur des autres, les gens ne la remarquèrent pas tout de suite, elle se fit bousculer de tous les côtés et commençait à vaciller sur place avec son verre dans la main. Bon dieu, cela rassemblait plus à une manifestation, c'est donc cela une fête chez les roturiers ? Un homme à l'air dur la poussât intentionnellement et la fit renverser son verre, il s'était déjà préparé à crier puisqu'il abordait un air furieux quand il se tournât vers elle, prêt à lui cracher dessus, lui reprochant de lui avoir sali son pull. Il n'était sûrement pas prêt à voir non une fille quelconque avec un air effrayé, mais une femme distinguée le toisant avec irritation, il se précipitât pour lui débarrasser le verre et s'excusât. Le rassemblement se dissipât autour de la scène, certain abordait un mince sourire aux lèvres et d'autres un air craintif, ceux qui faisaient partit de ses derniers pensaient sans doute qu'elle allait se mettre à crier et le renvoyer, seulement elle ne dit aucun mot choquant et lui fit même un sourire. Elle n'avait pas envie de s'attarder sur cet incident et se dirigeât vers la jeune styliste. Quand elle arrivât à un mètre de celle-ci, elle lui adressât un sourire qui montrait qu'elle compatissait. Elle avait l'habitude d'être aussi entourée, mais ce n'était peut-être pas le cas de Seiko. Puis, elle reprit un verre et but une gorgée, regardant les gens qui la fixaient encore, montrant qu'elle voulait qu'ils regardent ailleurs. Ce qu'ils firent sans attendre. Elle se retournât vers l'invitée d'honneur et d'une voix pleine de satisfaction, elle prononcât ces mots :

- Kanon Hanawa, enchanté de vous connaitre, votre robe est tout simplement ecxquise et j'espère que vous nous ferez d'autres créations tout aussi belles.

Cela faisait maintenant un petit moment que Seiko patientait. On leur avait dit d'attendre un instant, le temps de préparer l'arrivée de l'héritière. En attendant, elle avait repris sa première occupation - puisqu'elle avait été interrompue par la compétition - celle d'observer les gens qui l'entourait. Notre jeune nippone n'en revenait pas du nombre de personne qui était présente ! Certes, la plupart ressemblait plus à des gosses de riches qu'à des stylistes mais leur nombre était surprenant. Il y avait plus de personne d'âge mûr maintenant, certainement à cause de l'arrivée imminante du buffet.

Soudain, plusieurs hommes rentrèrent dans la pièce, tirant derrière eux les robes. Ils demandèrent aux participants de se mettre à côté de leur création et de rester tranquille, car la fille Hanawa allait arriver d'ici quelques minutes. Le temps que Seiko s'installe, elle avait remarquer la frénésie qui s'était emparer des autres paticipants. De plus, en regardant les autres oeuvres, elle se demanda si elle avait une chance de gagner... Elle trouvait sa robe sublime oui, mais peut-être que la future porteuse de la robe ne serait pas du même avis ! Et puis, c'était fou la beauté des autres robes !
Puis, les portes s'ouvrèrent et une lumière vive les éboullire. Et elle apparue. Kanon Hanagawa. Elle était vraiment belle ! Et la classe faisait entièrement parti de son être. Seiko se sentait quasiment gauche près d'elle. Bien que l'héritière controlait parfaitement ses émotions - notre nippone en était certaine - elle lançait aux robes un regard plein d'émerveillement ! Seiko la comprenait parfaitement ! Et lorsque les yeux avides de la jeune et riche jeune femme se posa sur sa robe, notre jeune nippone cru y voir apparaître une lumière de satisfaction. * J'ai du rêvé... * Mais lorsqu'elle vu le sourire peint sur le visage de l'héritière, elle se dit que peut-être non, elle n'avait pas rêvé et cette pensée la remplit d'un sentiment de bien-être surprenant ! Enfin, la jeune femme monta sur l'estrade - afin d'annoncer le vainqueur - et la pression et l'attente était palpable au milieu des candidats.

- Après mûre réflexion, la robe que je considère comme étant idéal est celle de Seiko Nagoshi, dit-elle en regardant le papier où était inscrit le nom de la jeune femme, cela a été un vrai débat puisque toutes les robes étaient magnifiques. Seulement comme je l'avais dit avant que le concours débute, il n'y a qu'un seul gagnant ou gagnante en l'occurrence, ajoutât-elle à l'attention de cette dénommée Seiko.

Elle avait gagné... avait gagné... Gagné ! Il lui fallut quelques instants pour que les mots d'Hanagawa-sama lui rentre complétement dans l'esprit ! Seiko n'en revenait pas ! Si elle avait été seule, elle aurait poussé un cri de joie et commencé une danse qui montrerait tout ce qu'elle resentait. mais elle n'était pas seule... Et elle ne tenait absolument pas à attirer l'attention d'avantage que maintenant ! Tous la regardait, certains déçu, d'autres en colère, et même des qui semblaient la féliciter. Une énorme sourire débourdant de joie était sur son visage et elle se demanda se qui allait lui arriver maintenant... Son sensei lui avait bien dit que si elle réussissait, sa vie allait prendre un autre tournant. Il fallait juste qu'elle fasse attention à ne pas faire de gaffes, comme elle en avait la manie !

Vint enfin le moment temps attendu par certain, le buffet était ouvert. Seiko était dans un autre monde - le sien - et elle se laissa entrainer par la foule sans trop faire attention à où la gjuidait ses pas. Elle ne prit même pas la peine de regarder la décoration, qui était superbe cela dit en passant, et elle se retrouva face à une table. Elle n'avait pas conscience de où elle était et elle s'en fichait. La satisfaction qu'elle approuvait, elle la chérissait. Soudain, elle fût sorti de sa torpeur par un illustre inconnu qui venait la félicité. Il fût bien vite suivit pas d'autres personnes et tous la questionnait. Elle était complétement tétanisée... Elle leur lançait des regards d'étonnements et ouvrait de temps en temps la bouche afin de parler mais finisait toujours par la refermer, sans qu'un mot ait franchit ses lèvres. Elle se retourva avec un verre à la main sans trop savoir comment mais cela ne la genait pas. Elle était bien trop perdue au milieu de tous ces gens qui n'arrêtait pas de lui parler ! Il lui semblait qu'il la félicitait, mais elle était bien trop stupéfaite pour en être certaine... Elle avait rarement participé à ce genre de gala. En fait, elle n'y avait assister qu'une fois mais c'était il y a longtemps et avec Mika. Sauf que personne ne l'avait abordée ce jour là. Qu'est-ce qui lui voulait ? Notre jeune nippone n'était vraiment pas à l'aise lorsqu'il y avait trop de monde autour d'elle et à cet instant présent, elle était submergée de tous les côtés ! * Pitié ! Que quelqu'un me sort d'ici !! * Et comme si sa prière avait été entendu, les gens s'éloignèrent. Et là, elle comprit qu'elle ne devait se repit qu'à une personne, sa sauveuse, l'héritière Hanawara.

- Kanon Hanawa, enchanté de vous connaitre, votre robe est tout simplement ecxquise et j'espère que vous nous ferez d'autres créations tout asussi belles.

Alors là. Seiko était surprise... Elle trouvait que c'était si impersonnelle ! Enfin, elle connaissait ces gens et elle s'avait parfaitement qu'Hanawa-san n'y pouvait rien, la jeune femme avait était éduquée de cette façon. Tout de même, quelle contraste avec sa Mikado ! Mais bon, on est tous différents, et le compliments lui allait quand même droit au coeur. Cependant, déjà que notre jeune nippone n'était pas douée pour parler avec autrui, là, elle ne savait vraiment pas quoi dire...

- Euhm... Merci !

Elle lui lança son plus beau sourire, elle savait quoi lui dire.

- J'espère que vous aurez autant de plaisir à la porter que moi j'en ai eu à la créer.

Elle hésita un court instant avant de continuer, un sourire complice peint sur son visage.

- Vous allez faire des ravages avec elle ! J'en suis certaine !

Puis comme si elle se rendit compte de se qu'elle venait de dire, elle se tut... Elle espèrait sincèrement que sa remarque n'était pas déplacée... C'est vrai, elle ne savait jamais ce qui était tolèré avec les personnes de la haute société...

Dsl ce n'est pas super..
Mais j'ai pas réussi à le réecrire comme avant T-T

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