Comment être stupide en trois leçons [PV >> Megumi]

Dans la famille stupide je voudrais la fille Miyuki s'il vous plait ! Elle regarda ses pauvres pieds et grimaça. Elle avait la veille regardait la pièce qu'elle allait devoir nettoyer : ce qui lui prendrait facilement une journée, et avait décidé par rapport à la hauteur du plafond de mettre des talons hauts pour gagner quelques precieux centimètres. Mais apparrament c'était une mauvaise idée...Mais c'était aussi la faute de l'intendante du palais, la femme qui commandait tous les domestiques : pourquoi vouloir nettoyer de fond en comble la salle de réception qui n'allait pas être utilisé pendant un certain temps. C'était complètement stupide...aussi stupide que de mettre des talons hauts pour faire le menage ! Ses pieds n'avaient pas forcément des ampoules mais c'était plutôt un problème d'équilibre et de chevilles : allez monter un escabeau avec des chaussures comme ça ! Et tout ça, pour nettoyer un plafond qui était nickel mais qui possédait pas mal d'alcoves. Alors qu'elle redescendait pour la cinquantième fois de l'escabeau de fortune qu'on lui avait passé, ou plutôt qu'elle avait piqué près d'un établit, elle entendit un craquement. Elle n'osa bouger et posa sa tête sur le mur le plus proche. Et voilà, cela devait arriver : sa cheville avait tournée. Elle aurait pu quitter ses chaussures mais l'intendante était partout et Miyuki était sure qu'elle avait des pouvoirs bionique : elle serait qu'elle avait enlevé ces chaussures et elle recevrait un blâme : les domestiques se devaient d'avoir une tenue irréprochable dans ce palais. Tant pi, elle s'assit en boitant sur une chaise et retira ses talons hauts. Soudain la porte s'ouvrit...

Seul le bruit de ses pas lourds sur le sol troublait le silence qui regnait dans le couloir. Megumi avait le sang en ébullition, à force d'affliger à son esprit toutes sortes de pensées négatives. La colère ne la rendait jamais très aimable, une chance qu'il n'y ai personne. Le souvenir de la discution qu'elle avait eu avec sa mère tôt ce matin la mettait hors d'elle. Comment avait-elle osé traiter son travail de "dégradant" ? Furibonde, elle frappa de son poing le mur du couloir, et se maudit ensuite face à la douleur qu'elle ressentait à présent. En massant sa paume endolorie, elle avança sans but, n'ayant aucun travail pour le moment.

Elle adorait son métier, ses parents auraient au moins put respecter son choix, s'ils ne pouvaient l'aprouver. Secouant la tête pour chasser ses idées noires, elle se calla contre le battant d'une grande porte en bois massif, et entendit soudain un gémissement de douleur de l'autre côté. Elle n'hésita pas une seconde et entra.

Megumi vit une jeune femme assise sur un escabeau de fortune, se massant la cheville, le visage cripé par la douleur, les lèvres pincées pour éviter de geindre. Elle s'approcha et s'accroupit en face d'elle. Elle releva les yeux vers elle et posa ses mains sur celles de l'inconnue, demande muette à ce qu'elle désirait.

- Laisse-moi faire.

Elle lui sourit et se concentra sur la cheville. Bon sang! Elle n'y était pas allée de mains mortes! Ses doigts délicats la guida vers la douleur et, avec des gestes précis, elle massa la jeune fille, souhaitant que son mal disparaisse très vite, sachant que Megumi n'avait pas sur elle sa lotion apaisante. Pour lui éviter de trop se concentrer sur sa cheville, et commença la discution.

- Je m'appelle Megumi. Dis donc, t'y est pas allée avec des pincettes! Comment as-tu fais ça?

Question stupide, puisqu'elle avait déjà la réponse à ses pieds. Une paire de talons hauts, certes élégants, mais pas le moins du monde approprié pour la besongne qu'elle avait dut effectuer, se tenaient là, devant ses yeux. Elle voulait simplement que la malheureuse parle.
Elle lui sourit tendrement, attendant qu'elle réponde.

Dieu existait-il vraiment ? Miyuki restait septique sur le sujet mais s'il existait, il lui avait envoyé ce qu'il lui fallait : un ange avec des doigts de fée. Elle soupira de soulagement quand elle vit son pied pris en charge aussi bien et en même temps de bien-être car ce n'était pas une complète douleur qu'elle ressentait alors que la masseuse lui touchait la cheville. Elle ressentait ce que les enfants sentent lorsqu'ils ont une dent qui bouge : elle bouge, on a mal mais on a tellement envie de l'arracher et on est tout le temps en train de la triturer avec notre langue.

Sur le coup, elle ne répondit pas à la question...préférant se concentrer sur l'agréable massage. Cependant ne pas répondre devenait une impolitesse. Elle attrapa les talons hauts et les posa sur ses genoux.

- Ne jamais nettoyer le plafond avec des talons hauts ! Je ne pensais pas que j'allais autant souffrir. Au contraire, je pensais que ça allait m'aider. Mais...désolée...

Effectivement elle n'était décidément pas très polie.

- ...Je m'appelle Miyuki Kayashima. Je suis domestique ici. Et toi ?

Elle était bien évidemment domestique et sa tenue parlait pour elle-même. Elle ne savait pas pourquoi mais elle disait n'importe quoi ou plutôt des choses que l'on pouvait sans trop d'effort deviner. Peut-être un effet du massage...

Megumi sourit à la réponse de la jeune fille. Évidemment!! Tout le monde aurait pensé que des talons hauts pouvaient aider, mais qu'au niveau de la hauteur!! Mais au lieu de rire de la bêtise de la domestique, elle était en admiration devant elle. Megumi ne s'était jamais essayée à porter des talons, car elle savait combien cela faisait mal, rien que de les avoir aux pieds. Elle n'imaginait même pas marcher avec!! Notre masseuse s'arrêtait donc à de belles ballerines ou de jolies bottes.
Elle leva son visage vers elle pour scruter ses traits et voir si la douleur était encore trop présente. Ce petit bout de femme devait être très courageuse, ou alors son massage lui avait vraiment apaisé la cheville car elle semblait sereine.

- Et bien, Miyuki, moi aussi je travaille ici. Je suis masseuse.

Quelle imbécile!!! Comme si Miyuki ne l'avait pas encore remarqué...Décidément, le coup de fil de ses parents l'avait vraiment mise sans dessus dessous. Mais elle était fière de se qu'elle faisait, aucune honte n'avait été perçut dans sa voix lorsqu'elle avait déclaré quel métier elle faisait. Elle aurait voulut le crier sur tout les toits. Megumi se força à revenir au présent et (juste au cas où) demanda :

- As-tu encore mal? Viens, on va voir ça tout de suite.

Elle lui prit la main et la leva.

- Appuie doucement ton pied au sol et essaye de marcher.

Puis elle regarda par terre où trainaient les talons de Miyuki. Elle se demanda si elle avait une autre paire de chaussures, car il était évident qu'elle ne les porteraient plus de si tôt.

- Est-ce que tu as d'autres chaussures pour travailler? A moins que tu ai finit ton travail...

C'était de la magie ! Miyuki avait envie de pleurer de joie, elle pouvait remarcher : elle n'aurait pas besoin de demander un congé maladie, elle ne payerait pas le médecin ! Vive les économies ! Pendant que les calculs se bousculaient dans sa tête, elle aperçut sa paire de chaussures. Maudites soient-elles ! Voilà à quoi lui serviraient ses économies du mois. Elle avait vraiment eu de la chance de tomber sur Megumi...

La question de la jeune masseuse la ramena à la réalité. D'autres chaussures ? Elle craignait que non mais c'était pas bien grave. Si elle ne croisait pas la responsable des domestiques, elle pourrait marcher pieds nu sans se faire étriper : tenue impeccable de rigueur. Elle n'arrivait décidément pas à se faire ni à l'endroit, ni aux gens qui vivaient à l'intérieur. Ils n'étaient pas forcément étrange mais...ils étaient trop différent d'elle, enfin elle se basait sur les quelques moments où elle avait aperçu ces personnes.

Megumi était une bouffé d'air frais : elle était normale, faisait un métier normal qui ne devait pas lui rapporter une somme exorbitante à la fin du mois. Mais elle devait arrêter de penser à tout ça et revenir à l'essentiel : sa discussion avec Megumi.

- Non j'ai pas d'autres chaussures. Je n'ai pas finit non plus mais si une pièce sur toutes celles du palais n'est pas lustrée de fond en comble...ils vont pas en mourir je pense et si tu ne répète rien bien sur !

Miyuki lui fit un clin d'œil en souriant. Même en étant petite, elle avait toujours aimé faire des bêtises, se battre contre l'autorité et pourtant elle finissait en domestique dans un palais. Un peu bizarre quand même...C'était peut-être aussi pour ça qu'elle n'arrivait pas à rester à sa place.

- Qu'est ce que tu pense du palais ?

Megumi pensait-elle comme Miyuki, qui trouvait la vie au palais défiant les limites du temps et de l'espace en étant incroyablement fatigante ? Et puis tout ces riches ! Rien qu'avec un quart de leur fortune, Miyuki aurait put construire son magasin et ses serres pour ses plantes...