Natsuo Kuwayama.] [Finiiis enfin x.x]

Il toussa, reprit son souffle et une nouvelle fois toussota, il était asthmatique le docteur avait dit, mais la ventoline était trop cher alors pas la peine de rêver. Na’ était à bout. Il crachait presque son souffle. Il s’effondra aussi sec. Et se mit à sangloter. Il n’avait rien demandé et la vie était injuste, sa santé fragile et tout était fragile au final. Les alentours se mirent à tourbillonner autour de lui, il n’aurait pas du .. et maman elle doit s’inquiéter et […] « NA’ » Il faisait déjà nuit quand il se sentit revenir lentement à lui, la voix qui venait de l’appeler devait être une personne familière, personne non personne n’avait sans la permission de Natsuo la permission de le nommer ainsi. Avec le peu de force qui lui revenait, au fur à mesure, il se força à chercher d’où provenait cet appel, le nippon se doutait que ça ne pouvait être sa mère, c’était trop aigu et c’était prononcé sous le ton de la surprise, sa tuteure aurait été plus inquiète ou il croit. Une sorte de tâche noire au milieu des points lumineux se rapproche … et ses bras comme ses jambes refusent de faire un seul mouvement. Et sans même se rendre compte de quelques choses, on lui agrippa le poignet pour le tirer et le relever et il retomba une seconde fois dans un profond sommeil. […] Lorsqu’il eut enfin émergé, il reconnu la demeure de son amie ! Il y avait séjourné déjà une nuit lorsqu’elle avait fait une fête. L’asiatique reprit avec une lenteur déconcertante, presque voulue, ses esprits ! La silhouette bien reconnaissable de se meilleure amie apparut, tenant un plateau où était posé toutes sortes de choses, comme une tasse et une assiette ! Elle souriait tout en s’approchant de lui, et déposa les couverts sur la table basse avant de repartir dans la cuisine et revenir les mains vides. Elle s’assit près de lui, qui ne comprenait pas trop pourquoi il était ici, si cette journée il ne l’avait tout simplement pas cauchemardé. « Qu’est ce que tu faisais dans la rue, à cette heure Na’ ? » Sans donner aucunes réponses, il prit une cuillère et but quelques gorgées de la soupe et répondu avec une neutralité immuable « Rien. » « Ne me mens pas, je suis ton amie ! » Il fit de même qu’à l’instant, sans même poser un regard sur elle, elle finit sa soupe, elle était patiente, car ça avait bien duré dix minutes « Rien qu’y puisse t’importer si tu préfères. » « Mooo … Na’ !! Tu … tu es important pour moi alors fais moi confiance et parle ! » Elle avait ajouté cela sur un ton autoritaire et c’est se qui fit soupirer Natsuo « Promet moi de m’héberger quelques jours seulement !? » « Promis ! » Et de la s’en suivit une longue discussion, il lui raconta… tout, dans les moindres détails. Encore une première pour Nat’ qui venait de s’ouvrir, jamais il ne c’était confié, d’ailleurs elle lui avait rendu la pareille, elle lui conta ses problèmes, sa vie, qui elle était. Ainsi naquit la première vraie amitié de Natsuo !

Au bout de plusieurs jours d’internat chez son amie, le père de la gamine, avec l’accord de Natsuo prit contact avec la mère du bonhomme. Et même si cela se faisait à contre cœur il du partir, quitter la luxueuse maison des Oshiwa, comme ils s’appelaient. Les retrouvailles débutèrent par une gifle, tout à fait charmant, d’inquiétude, sa mère, Yukiho était à la fois heureuse et en colère contre son fils, puisqu’elle le serra contre lui juste après avant de pleurer. C’était une scène émouvante. Ainsi la mère de Nat’ rencontra le père de Shizu, son amie, oui, non, ce ne fut pas le coup de foudre mais juste de vieilles retrouvailles. Ils se connaissaient apparemment, copains de fac. Ils ne purent discuter longtemps car le temps les retenait, Yukiho devait partir à son travail et Na’ bien, ranger la maison. Et le court de la vie reprit… Une chose que personne ne sait, c’est qu’une seconde rencontre la génitrice de Natsuo et le père de Shizu eut lieu, plusieurs semaines séparant la première. Sans se douter qu’ils avaient repris contact, le gamin et la gosse étaient de très bons amis. Ils se partageaient tout et le bonheur, ou semi, prit une tournure différente.

Il était vrai que la mère de Natsuo avait arrêté de boire comme un trou et que la drogue était absente. Cela arrivait à faire sourire le japonais ! Un miracle depuis bien longtemps. Un bon nombre de choses c’était arrangé depuis qu’il avait fugué, bien sûr, cette journée était prohibée, il refusait d’aborder le sujet mais au fond il remerciait ce jour d’être arrivé. Un an plus tard après cet incident, Yukiho annonça une nouvelle qui bouleversa Natsu, il en restait bouche bouée, elle déconnait n’est ce pas ?! « Tu … tu plaisantes hein ?! » Elle reprit avec un sourire doux et serein « Non. Il ou elle, je ne sais pas, arrivera d’ici peu. » Tandis que lui émit un rire nerveux et lâcha les couverts dans l’évier « On a pas le fric ! Et je croyais que tu te protégeais ! Je suis sûr que tu connais pas le père ! Tu me dég… » Elle le coupa « Je sais qui c’est … ! Mais il restera dans l’ombre tout en m’aidant financièrement ! » « Alors en fait c’est juste pour le fric avoue ! T’es vraiment, j’ai que dix ans m’man ! » « Je sais Na’-Kun ! J’ai un boulot convenable depuis deux mois et … et ! Puis j’aime cet homme ! » Au final, Natsuo n’était pas sûr de savoir ce qu’il ressentait vraiment, la tristesse ou la rage. Il ne serait plus le seul à qui elle offrirait son affection et elle était enceinte d’un homme dont Nat’ ignorait l’existence même. Il resta muet des jours durant, il séchait les cours aussi. C’était son nouveau truc, il faisait la guerre à tout le monde d’un coup. Du jour au lendemain, il avait pris la décision de ne plus adresser la parole à quiconque le connaissait comme sa poche. Oui il faisait la gueule à la planète c’était décidé. Par pure jalousie, par simple égoïsme. Au fond c’était …. « Je refuse qu’on prenne ma place » et il ne changerait pas de comportement tant qu’on ne l’aurait pas rassuré sur ce point. Il voulait qu’on s’occupe de lui. Avec un tel comportement, les regards de ses proches étaient, sans surprise, tous tournés vers lui. Il aimait ça, alors il accumulait les conneries. Tandis que sa mère de son coté commençait à ne plus supporter son gros ventre, il fallait qu’elle sorte cet être d’elle. Elle pourrait ainsi mieux s’occuper de Natsuo. Seulement il y eu le soir de trop, Na’ rentra tard, un peu trop tard et il vu le visage décomposée de sa mère. « Tu étais où inconscient ! Tu n’as que 10 ans ?! Ce n’est pas ce que tu m’as dit imbécile de fils ! » Il lui sourit, en coin « Ha ouais ?! J’aurais pas cru la vieille ! » Elle envoya un regard furieux à son fils « J’ai trouvé ça aussi Na’… [elle secoua un sachet] tu es trop jeune pour ça ! » « Tss… si on vivait ailleurs peut être que je fumerais pas ! » « Natsuo ! On démén… aiiiiie ! » Yukiho perdit les eaux. Et sans plus attendre, tel un bon fils, Natsuo composa le numéro de l’hôpital et quelques heures plus tard, le bébé naquit. Une fille, Sonoko … il aurait une sœur. Il refoula sa joie pourtant il était tellement heureux. Mais son euphorie si bien cacher perdit de son entrain lorsque le père de Shizu et elle-même se dirigèrent vers la chambre de la mère. « C’est le père … » souffla rapidement Shi’ tout en suivant son père.

[…]

Je [oui, je] crois bien que ma vie à pris un tournant encore différent depuis ce jour.

[…]

Ils devinrent une famille, cinq personnes dans une petite maison à Okayama. Une ville choisie par pur hasard x____x. Ainsi démarra la nouvelle vie de Natsuo. Il fit une promesse avec sa meilleure amie ! « Plus jamais ils ne se laisseraient abattre, plus jamais le malheur ne pourra les attendre au point d’en mourir, plus jamais il ne serait malheureux ensemble, à jamais ils se soutiendraient, à jamais ils feraient les cons, à jamais ect… » Et la liste était longue. Alors non plus de malheur, ‘fin c’était vite dit. Rappelez-vous qu’au début de l’histoire je vous parlais de la maudite malchance de Na’. Les portes, les marches glissantes et tout le traintrain avait repris de leur activité, ça ne s’était jamais vraiment calmé, mais les moqueries par rapport à ça étaient encore présentes. Forcément il avait fait la promesse du bonheur, alors chacun dirait ce qu’il veut, rien ne l’attendra, même quand on sortait que son cerveau avait sûrement une connexion mauvaise, bon d’accord, parfois ce n’était pas faux, quand on confond la gauche et la droite c’est normal que … enfin bref x____x. En ce moment, c’était plus sa meilleure amie qui l’inquiétait. Elle avait un comportement étrange envers lui, elle le repoussait dès qu’il s’approchait d’elle. Et le soir des sons similaires à des pleures mais il n’osait pas, il avait peur de se faire rembarrer. Alors chaque soir, il se disait qu’il prendrait son courage à deux mains, et qu’il abaisserait cette poignet seulement, sa main refusait d’obéir et sa volonté s’envola d’aussitôt et il repartit. Seulement, il prit une décision, il fallait qu’il sache, cette situation devenait trop pesante, alors aussi lâche qu’il puisse être, il la suivra toute une journée et si il ne trouve et bien, et bien >< il ira lui parler. Malheureusement, ou heureusement tout dépend de la manière dont on le voit, son enquête devait se terminer au coucher du soleil, et un événement inattendu attendit Natsuo à la fin des cours. Il espionnait encore Shizu, quand une bande de débiles s’avança vers elle et l’entraîna vers un couloir vide. Bombant son torse, gonflant ses joues il se précipita vers la bande, normalement il devait se faire discret, quand on connaît le nippon. Le saut d’eau qui se situait sur le chemin, tomba dans un fracas assourdissent et alerta le groupe. « Chiotte ! » Il savait que ce n’était même plus la peine de se cacher. La voix reconnaissable de Shi’ s’éleva « Qu’est ce que tu fais la Na’ ?! » Une voix mais masculine se mit en marche « Tu le connais ce naze !? » « Ouaiiis ! Et le naze il va te casser la gu… enfin tu me comprends si tu lui fais quoi que ce soit è_é ! » « Ha oui le Schtroumf ? Montre ! » Il n’eut même pas le temps de lever le cil qu’un des potes à l’autre l’attaqua d’un bon coup dans le ventre. « C’est pas du … jeu » et un second coup qui atteignit directement au niveau de l’abdomen, puis une série un peu partout, disperser correctement. Et cela dura un p’tit bout de temps, il ne ressemblait plus à grand mais grâce à ça il pu aider son amie « Si j’avais su que tu sortais un crétin pareil franchement ! » L’asiatique ne comprenait plus rien, il était à terre bien amoché et sa best était en larme. Ces derniers temps, ils s’étaient éloignés, un peu trop à son goût. Jamais elle ne l’avait repoussé ainsi, et même si la douleur était à la limite du supportable il réussit à feigner un sourire. Les secours arrivèrent peu de temps après. Et depuis cette événement, la promesse fut vraiment tenue, ils ne séparèrent plus. Peut être que la distance aurait du être nécessaire de temps à autre. Pour Natsuo, il n’avait jamais ressenti autre chose que de l’amitié pour Shizu, c’était normal, jamais il ne pourrait aimer différemment sa meilleure amie.
Et la situation familiale était un peu bancale à vrai dire, les disputes devenaient répétitives à la maison, mais ça n’affecta pas autant les deux adolescents, ni la petite sœur par la même occasion qui se portait à merveille, une petite chipie. Le père de Shi’ était moins présent, et sa fille en manque de lui. L’amour qu’elle ne recevait pas de son père, arrivait directement de Na’. C’était une bonne comme mauvaise chose, voir très mauvaise. Les sentiments de Shizu devinrent plus étroits et très différent envers Nat’ qui, de son coté, ne se rendait absolument compte de rien. Les paroles qui guérissent et le reste, c’était comme normal pour lui mais ça devenait comme une drogue pour la jeune fille, Natsuo devenait sa drogue et cette drogue, pour elle lui appartenait, au fur et à mesure ça devenait ainsi. Lorsque le nippon se retrouvait avec une autre demoiselle, les battements de cœur de la demoiselle étaient si puissant qu’ils auraient pu déchirer la pompe sanguine. Au début, elle ne comprenait pas le sentiment de jalousie ni cette possessivité. C’est en pleine discussion à table avec la mère de Na’-Kun, qu’elle comprit son sentiment qu’elle se sentait obliger de refouler. Etre en compagnie du garçon devenait de plus en plus gênant et devoir le partager de plus en plus difficile. Pendant ce temps les disputes devenaient fréquentes dans le couple. Quelques fois s’en étaient invivable vu la violence des mots, heureusement pour eux, ils n’étaient pas liés par le mariage, chose qu’ils avaient toujours refusée.

Il vint un jour, où tout était trop lourd. L’amour qu’une personne portait à une autre mais en sens unique, un amour qui peu à peu d’effriter. Dans une maison où tout devait aller pour le mieux, tout s’effondrer. Natsuo qui pensait avoir vécu le pire jour de toute son existence quelques années auparavant allait se rendre compte qu’il pouvait y avoir pire. « Je t’aime Na’… » La garçon resta bouche bée, stoïque. Plus aucuns de ses membres ne voulurent se mouver. Il voyait la tristesse sur le visage de son amie ; elle connaissait la réponse mais elle préférait se vider. Et avant quelconque réaction, la porte claqua et le bruit du moteur d’une voiture grogna, au volant un homme au visage en colère. La véhicule démarra en trombe et […] Plusieurs heures passèrent et aucunes nouvelles. Puis le téléphone sonna, Yukiho décrocha et … un bruit de fracas se fit entendre, le japonais accourut vers sa mère, choquée.

Quelques jours plus tard, sous la pluie, nous rendions hommage aux deux personnes qui nous avaient sortis de cette misère passée. J’aurais préféré oublier.

Ainsi devait se passer la vie. C’était dur et il fallait supporter la douleur, un poids en plus sur les épaules, la colère, la tristesse, tout ce qu’on aurait du faire avec mais qu’on a pas fait. Toutes ces pensées mornes qui nous pourrissent l’esprit, la peine. A vrai dire, jusqu’à ces vingt ans Na’ déprima, grosse dépression. Une des personnes les plus importantes venaient de disparaître, il n’avait plus personne pour se confier. Il supporta, longuement, dans le noir. Sa mère, elle tenait le coup, elle essayait d’aider le mieux possible son fils. Seulement le sentiment de culpabilité ne voulait plus quitter Natsuo. C’était de sa faute, tout était de sa faute, la malchance aimait le torturer. Jusqu’au jour où, une petite voix s’éleva … « Tu crois que Shizu aurait aimé que tu te morfondes ?! Tu crois pas plutôt qu’elle voulait que tu sois heureux … Tu vas pas gâcher la bonheur que t’as mis si longtemps à récolter ! » Ha cette petite sœur. Sans elle, que serait il aujourd’hui. Il eut un long moment de réflexion, c’est vrai. Mais il en ressortit différent. Plus fort è___é et plus débile aussi, mais on épargnera ses prouesses, c’est déjà bien assez long comme ça x____x’. Ayant prit la décision de reprendre ses études mis en Stand by, trouver un travail pour payer l’université. Il vit tous les jours avec elle, pour elle. La vie est un combat de tous les jours même lorsqu’on a la chance d’être malchanceux. Il vaut faire avec. Natsuo espère que jamais une journée ne soit plus horrible que celle vécu précédemment.

Il mène donc une petite vie tranquille, enfin aussi tranquille le peut. En compagnie de sa petite sœur de douze ans et sa mère dans une petite maison toujours dans la ville d’Okayama. Etudiant et employé dans de petites entreprises pour payer ses études.