{-Confidences. lpv Aikol

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Depuis son arrivé au Palais, Kumi avait entendu toute sorte d’histoire au sujet des membres de la famille impériale. Des choses pas très belles et qui en aurait blessé plus d’un. Les rumeurs entre domestiques sont des armes redoutables. Les langues fourchues ne se privent pas pour dire des saloperies sur des personnes, qui dans le fond, ne les connaissent pas plus que ça. Les plus anciennes lui ont souvent répétées qu’on reconnaissait le caractère d’une personne rien qu’en voyant son appartement. Ah bon ? La brunette n’a jamais fait attention à ce détail, peut être que tout simplement, elle n’a pas un esprit jugeur et n’affiche pas des étiquettes à tou bout de champs. Ceci étant dit, Kumi qui pensait bien faire son travail avait été administrée à une tâche que presque toutes les domestiques refusaient de faire : s’occuper de l’appartement de la Princesse Aiko. Cette jeune fille, dont cette histoire de trône et de prétendants lui ai tombée sur le coin du nez un beau matin, est redoutée par le personnelle. Tout simplement parce qu’elle n’est pas simple à ‘gérer’. C’est une jeune fille avec du tempérament … ou est le mal ? On disait de la Princesse qu’elle était capricieuse et pleine de mauvaise volonté. C’est facile de dire de telles choses sans connaitre la personne en question. Heureusement que la brunette n’a jamais eu ce genre d’apriori sur Aiko. Dès son premier jour, les deux jeunes femmes ont fait connaissance et contre toute attente, tout c’était très bien passé. Kumi découvrit une fille dès plus normale avec sur ses épaules, le poids d’un trône. Depuis, elle s’occupe du ménage chez la Princesse et au fil du temps, elle est devenue sa confidente. Une oreille-amie.

Il est 9h30. Comme tous les mardis matin, Kumi commence son travail par l’appartement d’Aiko. Et c’est loin d’être sa corvée. C’est même avec plaisir qu’elle s’y rend. Comme à chaque fois, elle prend soin de son apparence pour la Princesse. Ces trrrès longs cheveux sont remontés en chignon parfaitement tiré. Elle a juste le visage encadré par quelques mèches pour ne pas la rendre sévère. Toujours son maquillage discret dans les tons praline et caramel, et une odeur de vanille flotte autours d’elle. C’est la moindre des choses de respecter le protocole pour Aiko. Habillée de son habit de soubrette, c'est-à-dire d’une jupette et d’un chemisier noir, de son tablier blanc et de ses chaussures vernis à léger talon, elle se dirige chez la Princesse tout en chantonnant. Pourquoi une si bonne humeur ? C’est très simple. La brunette vient de passer un charmant week-end à Osaka, de quoi donner des forces pour la semaine. Dès qu’elle y repense, elle a le sourire qui lui tire ses jolies lèvres. Sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Dernier couloir avant d’arriver à destination. Au passage, Kumi ne peut s’empêcher de tourner la tête en direction de la porte 274. Les mains se crispent sur la barre du chariot qu’elle pousse et sa démarche perd de la vitesse … tellement de vitesse qu’elle s’est arrêtée O.o. Non mais qu’est-ce qu’elle fout ? Elle se rend compte qu’elle est plantée comme une nouille devant la porte … Baka Kumi ! Elle ronchonne contre elle-même tout en reprenant son chemin, le pas plus rapide.

Cette fois, c’est la bonne. Les deux portes de l’appartement de la Princesse se dressent devant elle. Kumi prend soin de mettre le chariot qui contient tous les produis ménagers nécessaires pour faire le ménage, sur le côté. Un dernier petit coup de lissage sur ses vêtements, bien qu’Aiko s’en contre fiche de son apparence puis après une petite expiration, la brunette toc trois fois contre le bois laqué pour se faire entendre. Puis, elle éclaircit sa voix douce et éraillée pour s’exprimer :

-Princesse Aiko, c’est le service de chambre.

Elle préfère se présenter comme ça que d’hurler « Aiko, c’est Kumi ! T’ouvres s’il te plait !» car la vieille bique, sa gouvernante en chef, peut passer à tout instant. Alors déjà qu’elle n’est pas très bien vu… Bref. Elle assure ses arrières et ceux de la Princesse. Car avoir pour amie une domestique, ce n’est pas bien vu du côté Impérial. Kumi déteste les rangs
sociaux et les règles stupides du Palais. On comprend mieux pourquoi les deux jeunes femmes se sont plus. Car dans le fond, elles sont un peu pareilles.

Aiko trainait au lit elle devait commencer sa journée mais elle n’était pas motivé par la journée qui commençait. Elle avait déjà eu un Week end de folie entre les présentations de personne soit disant importante que Aiko ne connaissait pas et le coup de Shinichi qui l’invite dans sa chambre en plein milieu de la nuit. Non pardon très tôt le matin on va dire pendant la nuit de Aiko qui avait fini à dormir sur lui devant un dessin animé qui n’intéressait que Shinichi bien sur. Enfin passons pour le moment tout ce qu’on pouvait voir c’est une Aiko en pyjama étendu comme une étoile le lit regardant le plafond d’un regard vide et fatigué. A quoi elle pensait ben justement elle était en mode off et ne pensait à rien. C’est comme si elle dormait les yeux ouvert.

Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle n’entendit pas les coups résonnés à travers toute la chambre. Même les domestiques de l’étage en dessous avait du les entendre. Ce qui la fit sortir de sa stupeur fut les mots de quelqu’un disant quelque chose comme service de chambre. Elle ne prit même pas la peine de se lever et hurla à travers la chambre.

« Entré c’est ouvert !!! »

La personne derrière la porte ne sembla pas réagir car elle n’entra pas. Pourquoi faire tant de chichi. Aiko se leva un peu énervé et commença à marcher vers la porte. Manque de pot pour elle le fait de marcher très vite tout en étant fatigué la fit trébucher sur quelque chose. Elle se retourna pour voir par terre un des nombreux bouquets de fleur que lui avaient offert les nombreuses personnes qui était venu le week end dernier. Papy lui avait même fait un petit rappel lui disant qu’elle ne devait pas montrer son vrai côté et accepter gentiment tout ce qu’on lui donnait en lançant des merci à tout vent. Le truc qui l’avait d’ailleurs encore plus énervé et le fait que les prétendant avait eux aussi était inviter et que Yashuo s’était moquer d’elle tout le long et exploser de rire à chaque bouquet qu’elle accepter. Il en avait lui de la chance vu qu’il n’avait du que saluer. Pas besoin de tenir la conversation des questions incessante du genre.
« Vous venez d’un quartier pauvre ce n’était pas trop dur. Il parait que votre mère vous taper dessus est ce que c’est vrai. A elle mériterai de finir en prison. »Aiko avait d’ailleurs du faire preuve de courage pour ne pas s’énerver et tout casser autour d’elle. Ainsi fini l’image de la gentille princesse.

Après être tombé Aiko pris les fleurs en question et le balança de l’autre côté de l’appartement. Elle se releva ensuite assez doucement car en fin de compte elle s’était fait un peu mal quand même il ne pourrait pas mettre un peu de moquette plutôt que du parquette froid et dur. Elle se redirigea cette fois encore vers la porte en vérifiant de ne pas shooter dans quelque chose d’autre. Mais rien à l’horizon ses affaires faisaient une haie d’honneur.

« Oh non pas vous s’il vous plaît rester simple. »

Eh oui elle parle aussi à ses vêtements à moins que ce ne soit la fatigue qui lui fait voir des choses qui n’existe pas. Enfin bref elle arriva devant la porte et regarda par la lunette pour voir qui c’était. Malgré la brume brouillant sa vue elle reconnut tout de suite Kumi se tenant devant la porte son chariot de nettoyage sur le côté. Elle ouvrit vivement la porte pour lui faire face et dit d’une voix presque autoritaire pour ne pas éveiller les soupçons sur leurs liens.

« Entée vous pouvez commencer tout de suite. »

En disant cela elle la tira vers le bras pour la faire rentrer ne la laissant même pas prendre son chariot qui pourtant lui serait bien utile pour nettoyer. Après l’avoir fait rentrer elle lui demanda plus gentiment cette fois.

« Excuse je suis un peu dur mais j’ai vu la gouvernante en chef qui se rapprochait et je ne voulais pas te griller. Alors comment c’est passer ton Week end ? »

Elle savait très bien qu’il avait du bien passer car elle avait l’air en forme et souriante mais elle lui en demanderait la raison plus tard.

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Mais qu'est-ce qu'elle fait la Princesse ? Kumi a tendu l'oreille et a bien écouté du bruit, comme une chute dans l'appartement. Ce qui inquiète de suite la brunette qui est à deux doigts d'ouvrir la porte pour débouler dans la pièce, plumeau et produit dans chaque mains, prête à frapper l'intrus qui ose lever la main sur Aiko. Mais la porte s'ouvrit brusquement sur la jeune femme encore en pyjama. Sous le geste, Kumi a légèrement sursauté. Non mais elle joue déjà avec ses nerfs en ce début de matinée ! Au ton assez rude de la miss, la domestique se retient de sourire. Elle joue parfaitement son rôle de Princesse, au point qu'elle fait baisser la tête de la brunette, qui se sent toute penaude. Sans qu'elle puisse comprendre quoique se soit, la voilà tirée dans l'appartement sans qu'elle est le temps d'entrainer avec elle son outil de travail ! En même temps, ce n'est pas super important car les deux demoiselles ensemble, trouveront bien une idée pour duper la gouvernante en Chef, si cette vieille mégère venait à inspecter le ménage de sa soubrette.

Une fois à l'intérieur, Aiko prit sa voix normal pour rassurer Kumi. Enfin rassurer à moitié. Si la vieille bique est dans le coin, mieux vaut qu'elle trouve une activité à faire. Mais la Princesse semble vouloir parler ! Aussi tôt et dans cette tenue, de quoi faire sourire la brunette qui prend tout de même le temps de lui déposer une bise sur la joue. Hii ! Encore un geste interdit qui pourrait coûter à la petite miss. Tout en se dirigeant vers le canapé qui a justement besoin de se faire secouer les coussins. Secouer les coussins ? C'est à dire qu'elle les tapote pour leur donner plus de forme après un petit dépoussiérage à la fenêtre. Elle allait commencer par le plus plat des huit lorsqu'Aiko la coupa net dans son élan. "Alors comment c’est passer ton Week end ?" Son week-end ? Oh. L'idée de lui parler de sa petite escapade avec son cousin lui a traversé l'esprit mais pour éviter tout ennui, même si Kumi a confiance en Aiko, elle préfère pour le moment garder le silence sur tout ça. Le coussin à bout de bras, la petite brune n'active à rejoindre la fenêtre pour l'ouvrir que d'un pan et passer le coussin sur le rebord.

-C'était un week-end assez... spécial. Et le tiens ? Pas trop ennuyant ?

Ku' revient, le sourire aux lèvres alors qu'elle fixe la demoiselle. Oui elle est de bonne humeur, mais comme la plupart du temps. Il est rare de voir un visage triste chez Kumi. Très rare. Car généralement, le sourire reprend de ses droits sur cette bouille d'ange. Un nouveau coussin en main, elle refait le même chemin jusqu'à la fenêtre. Il faut mieux qu'elle s'occupe... toujours dans la même peur et crainte que sa Boss arrive à l'improviste. Surtout que son chariot est devant les portes. D'ailleurs, elle ira le chercher dès qu'elle aura terminé avec le canapé.

-Quand je dis 'ennuyant' je parle de tâches obligatoires. Et tout ça quoi !

Les obligations d'Aiko ... Il faut être née dans ce milieu pour les accepter. Et encore. Sourire poliment, c'est facile. Mais devoir le faire continuellement et à des personnes que tu n'aimes pas spécialement tout en faisant la potiche de service parce qu'une Princesse doit avoir une certaine tenue et classe ... Sans façon pour Kumi. Pourtant, la brunette rêve d'une vie de château à la cendrillon. Un beau prince, gentil et aimable, qui l'emmènerait loin de sa misère et ... Hey ! Faut qu'elle redescende un peu sur terre la Kumi. Pour le moment, c'est elle qui cire les pompes de ses princes et qui veillent à leur confort... C'est un début ne ?

Kumi devait cacher quelque chose ou tout simplement essayer de faire en sorte que tout le monde extérieur pense vraiment qu’elle faisait le ménage. Qui plus est elle ne donnait pas de détail de sont week-end. Elle changea d’ailleurs de sujet assez rapidement en lui reposant la même question mais légèrement modifier.

-C'était un week-end assez... spécial. Et le tiens ? Pas trop ennuyant ?
-Quand je dis 'ennuyant' je parle de tâches obligatoires. Et tout ça quoi !

Et oui les questions qui fâchent tout de suite. Aiko n’aimait pas vraiment ça mais elle devait en parler à quelqu’un pour faire partir toute la rage qu’elle avait envers Emp qui l’avait forcé à jouer un rôle et Yashuo qui ne c’était pas gêner pour ce moquer d’elle ouvertement devant tout le monde. Dans ce genre de situation Aiko aurait bien voulu se prendre pour Xena la guerrière et lancer son crie de guerre sur Yashuo pour lui faire arrêter de rire. Car monsieur n’était pas du tout discret et était vraiment partit dans des crises de fou rire incontrôlable. Enfin passons maintenant il fallait l’expliquer à Kumi qui devait se demander pourquoi Aiko perdu dans ses pensées prenait des pose tel une actrice dans les films de combats.

« Ben écoute mon week-end était ennuyant tu peux le dire. Plus soporifique tu ne trouve pas. Déjà c’est la première fois que je vois dans la même pièce autant de sois disant personne importante. Je devais les saluer un par un et accepter leurs cadeaux ridicule avec un sourire nié. Je ne sais pas si tu vois comment c’est dur pour moi. »

Elle reprit sa respiration car bien évidement ça elle devait le savoir vu que c’était placardé sur tous les journaux de la ville. Et oui on peut dire que c’est le sommet de l’iceberg. Oui beaucoup de gens ne voyait qu’une gentille princesse acceptant des bouquets de fleur charmant tableau. Ce qu’ils ne savent pas au contraire est que la princesse elle avait passé encore une fois une soirée avec des personne qu’elle aimerait bien éviter.

« Attend je n’ai pas fini le pire dans cette histoire est que j’ai du rester en compagnie des 4K toutes la soirée pour prendre des photos de la sois disant famille royale. Déjà que rester en compagnie de Emp est dur pour moi mais la j’avais Papy sur le dos mais aussi les quatre prétendants. Je suis même certaine que Yashuo à bien trouver le moyen de me faire les oreilles d’âne pendant les photos. Il s’est déjà bien moquer de moi toute la soirée quand j’accepter les fleurs avec le sourire commercial que Emp m’a fait travailler pendant des semaines. »

Aiko savait qu’elle parlait beaucoup mais il faillait qu’elle vide le sac. Elle en avait mare de cette vie de princesse tout ce qu’elle voulait était maintenant de trouver un moyen de partir d’ici par n’importe qu’elle moyen. Le seul problème c’est qu’elle ne savait pas où aller car Emp avait tout fait pour justement qu’elle n’est pas le choix et reste au palais.

« Alors mademoiselle je vous est raconté en détail mon week-end très palpitant et vous que c’est il passé. Je veux savoir !!! »

Oups elle avait peut être parlé un peu fort. Pour s’empêcher de crier maintenant elle sautilla sur place pour lui montrer son impatience. Et oui elle avait un côté fleur bleu de temps en temps ce qui la faisait agir comme une gamine. Et savait très bien que Kumi lui cachait quelque chose de super important.

« Aller dit !!!! »

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N'étais-ce pas le rôle d'une confidente de demander comment le week-end s'était déroulé ? Bien sûr que si. Et en tout bonne oreille-amie, Kumi aurait du s'arrêter de travailler pour écouter attentivement le récit de son amie au lieu de s'exciter dans tous les sens pour essayer de ne plus repenser à son propre week-end complètement gâché. Kumi n'était pas trop dans son assiette à vrai dire et malgré tous les efforts pour rester concentrer sur Aiko et ses soucis, les pensées de la brunette s'échappaient vers une seule et unique personne... Et ce n'était pas voulu. Tout était encore frais dans sa tête et quelque part, elle avait mal. Mais comme d'habitude, elle tentait de mettre son masque souriant pour que la pilule passe mieux aux yeux des autres. Sauf que là... C'est beaucoup plus difficile qu'elle ne l'aurait cru. Les bras chargés de la couette de la mademoiselle la princesse, elle fixait Aiko pendant son récit et ne voulant l'interrompre, elle essayait de se concentrer sur ses lèvres. C'est dingue comme elle peut rapidement partir dans ses rêveries ! Elle comprenait un mot sur quatre et tentait de faire des phrases pour ne pas paraître conne lorsqu'elle devra rassurer son amie sur son rôle au sein du Palais. Elle entendit le prénom 'Yashuo' sortir de la conversation et elle comprit qu'il s'agissait de l'un de ses prétendants. Tiens ! En voilà un qui veut se faire remarquer aux yeux de la Princesse. Un petit sourire non joyeux mais de compassion, clos la conversation sur son week-end tout aussi 'charmant' que le sien. Décidement, les filles n'avaient pas de chance ces temps-ci. Kumi lâcha un faible soupire et se détourna d'Aiko pour reprendre son travail et terminer de faire son lit. La couette claqua contre le matelas et la petite brune s'activa à la tendre le plus possible pour éviter les plis... C'est à peine si elle a entendu la dernière phrase de la Princesse.

-Je vois. Tu as du te sentir trop mal avec toutes ces personnes... C'est vraiment une plaie le protocole. Mais tu sais que tu n'as pas le choix... Alors peut être que si tu prenais tout ceci pour un 'jeu'. Un 'jeu'... Enfin je me comprend. Tu accepterais peut être plus le faite d'être ce que tu es, en essayant d'être toi même. Aiko... Kumi lâcha la couette pour venir près de son amie. Elle lui offre un petit sourire adorable tout en lui prenant les mains. Tu es une personne merveilleuse, avec un coeur gros comme la terre. Jouer ton rôle de Princesse va te pourrir l'existence. Si j'ai un conseil à te donner, accepte toi. Accepte ton titre. Et je pense que tu prendras un plaisir à sourire à tous ces gens.

Kumi lui déposa une bise sur sa joue et recula de quelques pas tout en la lâchant. Elle se pinça les lèvres avant de se diriger vers la porte de l'appartement, il n'y avait plus rien à faire ici. Aiko est loin d'être bordélique. La main sur la poignet, la seconde nichée dans la poche avant de son tablier, Kumi tourna sa bouille vers son amie et avant de partir, elle comptait bien lui dire quelques mots sur son week-end.

-En ce qui me concerne, mon week-end a été catastrophique. A un tel point que.. que j'en souffre encore. C'est idiot n'est-ce pas ? Ce type... Je le connais à peine. Kumi n'a jamais dis qu'il s'agissait de Teika ! Pour le protéger, tout simplement. Mais je suis forte ! Il suffit juste d'oublier.

Un mince sourire et la demoiselle ouvre la porte pour sortir dans le couloir, sans attendre une réponse de son amie. Elle a trop mal pour continuer quoique se soit, à la limite de craquer ! La petite brune attrape son chariot qu'elle avait délaissé dans le coin et commence à reprendre son chemin pour continuer sa matinée... Le coeur lourd.