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 Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri

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MessageSujet: Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri   Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri EmptyMer 18 Fév - 16:56


Résidence Hanawa, Neuf heures et demis_


« Attention.. Ne te fais pas repérer.. Aieee »


    Bien qu'il soit relativement tôt, les doux reflets du soleil commençait déjà à s'émerveiller et à tâter le corps endormis de Kanon, avec lui, une légère brise l'accompagnait. C'est tout en douceur, qu'elle se réveillât et émit un petit bâillement. Non pas comme une brute l'aurait fait, mais plutôt comme un ange ayant dormi pendant des siècles. Elle ouvrit difficilement les yeux avant d'apercevoir Makoto sur le canapé, en train de l'observer. Instinctivement elle reculât contre le mur, elle lui adressa un sourire pour s'excuser. Quelle est la raison de ce stress ? Aujourd'hui était un grand jour, comme beaucoup d'adolescentes, elle allait sortir avec sa meilleure amie. Seulement vous vous en doutez bien que tout est diffèrent dans son monde. Une fille normale, ne se réveillerait pas devant son majordome, ou encore ne s'enfuirait pas de chez elle, pour sortir et allez à la patinoire ... Oui, aujourd'hui, Kanon avait décidé d'enfreindre les lois, un sentiment d'excitation l'a submergea. Plongé dans ses pensées, elle ne remarquait pas le regard lourd de curiosité que son majordome lui jetait. Après plusieurs, raclement de gorge, minutes écoulés et mains secoués devant son visage, elle sortit de ses songes. Elle allait vraiment se trahir à force d'être aussi peu concentré sur ce qu'elle fait, or ça n'arrive jamais.

    D'un pas lent dû à la fatigue mais d'une grâce incontesté, elle se dirigea vers la salle de bain. Elle était beaucoup trop énervée pour prendre un bain, c'est pourquoi, elle se dirigea vers la douche après s'être déshabiller. Je vous passe les détails. Après tout, c'est intime. Quand elle sortit, une vapeur l'accompagnait et des gouttes d'eau coulaient encore sur sa peau brûlante qui scintillait à la lumière, elle se maquillât légèrement les yeux, mieux vos ne pas rajoutez autres choses, cela aurait fait beaucoup trop suspect. Quand, elle sortit de la salle de bain, elle traversa sa chambre en quelques minutes pour arriver dans le couloir, elle posât délicatement sa main sur la rambarde en marbre blanc et dévalât d'un pas incertains les escaliers. Arrivés dans la cuisine, comme d'habitude, le petit-déjeuner était prêt. Elle n'avait plus qu'à s'installer. Elle n'avait pas faim aujourd'hui ! Oui vous avez bien entendu, Kanon Hanawa ne meurt pas d'envie de sauter sur ce délicieux pain chaud, ni sur ce chocolat délicieux qu'elle adore. Elle n'aurait pas touché son assiette, s'il n'y avait pas eu ces regards indécents de la part des employés, ils la connaissaient bien et c'était bien la première fois qu'ils la voyaient aussi restreint. C'est pour cette raison, qu'elle grignotât un peu, attendant que les employés s'en aillent et retournent à leurs tâches respectives. Si une servante avait eu l'idée de prévenir son père, celui-ci l'aurait fait nourrir par intraveineuse, c'est certains, il aurait tout de suite imaginer qu'elle était sur la voie de l'anorexie - Il est bien loin. S'il savait que c'est une morfale.

    Quand ils sortirent de cette salle, elle se précipitât dans le hall. Elle était tellement soucieuse, que quand son portable vibrât -signe que quelqu'un lui a envoyé un SMS- elle eut le réflexe de le lancer en avant. Avant de se rendre compte qu'elle venait de lancer son appareil chéri. Décidément, elle n'allait vraiment pas bien. Elle ramassât prudemment les morceaux de l'appareil. Il était fichu. Mort. Game over. Destroy. On ne pouvait plus rien pour lui. Avec un mouvement plein de lassitude, elle ramassât ce qui en restait. Soudain, comme prise d'un électrocutassions, elle lâchât les débris et si c'était Sayuri ? Et si elle voulait annuler ? Et si Takeru avait tout découvert et l'avait attaché sur une chaise ? Mais si c'est le cas, pourquoi se prendrait-il la peine d'appeler ? Quoi que... C'est pratiquement impossible, Takeru ne ferait jamais cela à sa maîtresse, il tenait vraiment beaucoup trop elle. Cela dépassait largement l'entendement ! Enfin, elle se ressaisit et restât planté là, une bonne dizaine de minutes à se demander ce qu'elle allait faire. Soudain, une employée surgit dans son champ de vision. D'une voix respectueuse elle lui annonçât qu'elle avait un appel et déposât le combiné avec délicatesse dans ses mains qui avait prit une couleur encore plus pâle que d'habitude et s'éclipsa en quelques secondes. Peut-être était-elle encore sur la lune, car elle ne réagit pas tout de suite. Jusqu'au moment, où une voix commençait à crier
    et hurlait des choses incompréhensibles. Sayuri. Elle pressa aussitôt le téléphone contre son oreille et reculât aussitôt en grimaçant, sa meilleure amie avait les cordes vocales efficaces. Elle attendit quelques minutes, afin que celle-ci arrête de crier. Et en effet, plus aucun bruit, elle crut d'abords qu'elle l'avait raccrocher au nez ! Les jeunes aujourd'hui !

    Puis elle vit que le compteurs de minutes était toujours en service. D'une voix incertaine, elle l'interpellât, puis une voix stridente recommençât à parler, faisant un monologue, heureusement que Kanon avait l'habitude d'écouter sa meilleure amie, elle parlait assez vite quand elle était en état de stress. Après plusieurs hochements de tête, elle raccrochât. Tout était désormais prévu ! Car en effet, les deux jeunes filles avaient même pas pris le temps de réfléchit à comment elles allaient s'évader, qu'elle avait acquiescé. N'importe quoi ! Bref, Sayuri avait prétendu être gravement malade. Ce qui est étonnant est que Takeru l'ait cru, lui qui est tellement à cheval derrière elle ! Il l'aurait sûrement fait vérifier sa température. Mais connaissant sa maîtresse, il est certain qu'elle avait trouvé un subterfuge et avait inventé une excuse, elle n'était pas idiote. Elle avait donc invité Kanon à déjeuné chez elle. Il était pratiquement onze heures, elle pouvait s'y rendre tout de suite. Elle demanda la permission à sa nourrice - Oui à cet âge, elle en a encore une-, puis sortit et se dirigeât vers la décapotable après s'être inspecté devant le miroir. Elle devait être parfaite, ce qui était facile, puisqu'à part se surveiller vestimentairement, elle détenait cette délicatesse et cette grâce dans tous ses mouvements sans se rendre compte.

    Elle s'assoyait sur le siège arrière, attendant impatiemment son chauffeur et Makoto. Le soleil était à son "summum". La circulation était assez mauvaise, il y avait beaucoup de bouchon, cela aurait été plus simple de faire le chemin à pied, mais il était hors de question qu'elle y aille en marche, elle était beaucoup trop flemmarde. A la place, elle observât rêveusement les enfants dans ce parc, elle s'était toujours demandé ce qui était drôle dans le fait de se courir après et pourtant c'est avec un doux sourire qu'elle les observait. Enfant, elle n'avait pas d'amis étant donné qu'elle était toujours cloîtrée chez elle. Elle n'avait d'ailleurs jamais reçu l'utilité de sortir, elle avait tout ce dont avait besoin- et même plus. Pourtant elle les enviait réellement.

    Arrivé devant la résidence Tajima. Imposante demeure. Elle descendât de sa voiture accompagnée de son cher majordome, les employés se jetèrent aussitôt sur eux. Ils se connaissaient à force, étant donné qu'elle venait assez souvent. Patiemment, elle attendit dans le hall d'enter, avec ce sourire polis et chaleureux qu'elle adressait à toutes les personnes qui passaient . Au bout de quelques minutes, l'être chère fit son entrée. Elles ne se sautèrent pas dans les bras étant donné que les hôtes- les parents de Sayuri- étaient présents. Étrangement, un sentiment de totale confiance la submergeât quand elle arrivât dans la chambre de son amie- accompagné bien sûr de leurs majordomes respectives.
    Elles parlèrent de leur projet bien qu'elle ait eu beaucoup de mal en leurs présences. Elles prétendaient parler de deux amis qui voulait sortir bien sûr, c'était d'elles qu'elles parlaient. Au déjeuner, Kanon, dû utiliser tout son pouvoir de restriction en oeuvre, elle se retenait tellement de se jeter sur les assiettes. Elle avait énormément faim ! Il faut croire, que son stress était parti. En apparence, elle avait l'air parfaitement calme, d'ailleurs les cuisiniers qui était présent, la regardaient avec émerveillement. Elle avait ce don d'attirer l'attention des autres. Finalement, elle ne mangeât pas grand-chose !

    Elles allèrent dans la salle de billard afin que Takeru et Makoto jouent à ce jeu essentiellement masculin pendant leurs évasions. Seulement rien n'à faire, ils s'assirent sur un siège. Les deux femmes jouèrent cinq partis et bien sûr Kanon gagnât =P - 2 à 3-. Après cela, elles prétendaient être exténués avec une mine fatigué légèrement sur joué, demandant aux hommes de jouer à leur place. Là, ils jouèrent plus d'une partie, mais rien à faire, ils surveillaient toujours leurs spectatrices. Au bout de quelques minutes, Sayuri fit semblant de vouloir vomir, Bien entendu Takeru- ou Superman- se précipitât sur elle. Mais il n'eut pas le temps puisque Kanon s'était jeter sur elle avant lui et essayait de le repousser doucement comme si ce n'était pas intentionnel, en se mettant là où il se penchait. Ce qui est certains c'est que lui ! Il avait remarqué ! Au bout de quelques minutes, il eut un air agacé et s'il était pas un homme, Kanon n'aurait pas été surprise de finir par terre. Elle fit mine d'accompagner la "malade " afin qu'elle recrache son déjeuner- délicieux n'est-ce-pas.

    Arrivé dans le couloir, les deux jeunes filles prient les escaliers des employés, se cachant derrière un chariot pour descendre au niveau deux- le parking - et sortir par la porte de sortie. Seulement c'est nettement moins facile entre les ricanements et les " Attention.. Ne te fait pas repérer ! " ainsi que les gestes maladroits. Quand ils arrivèrent enfin dehors, le soleil brillait encore, il fallait passer au-dessus des grillages, elles se précipitèrent tête baissée sur un arbre afin d'atterrir de l'autre côté. Mais comme d'habitude, elles ne réfléchirent pas assez. Maintenant, ils sont toutes les deux perchées sur une branche -qui menace à chaque seconde de se briser- et font méticuleusement attention aux moindre fait et gestes afin de ne pas tomber deux mètres plus bas. Bien qu'elle soit stressées, Kanon prit l'initiative de descendre la première, elle posa prudemment ses mains sur le bois froid-s'y accrochant fermement- et mit son pied sur le métal, très lentement, elle posât un pied derrière l'autre. Au bout de quelques frayeurs, elle arrivât sur le sol, elle fit répéter les mêmes gestes à sa meilleure amie. Elles se précipitèrent ensuite sur la rue, et appelèrent un Taxi. Hors de question, qu'elles y aillent à pied !


    Hm, je suis sincèrement désolé, si c'est trop court, ce n'est que le résumé de ce que j'avais fait étant donné que j'ai eu que la moitié du temps. Je rajouterais des détails plus tard.
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Sayuri Tajima

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MessageSujet: Re: Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri   Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri EmptyJeu 19 Fév - 15:47

» Résidence Tajima, Neuf heures et demis.

« Guess now it’s official ! »

La beauté du jour, la fraîcheur estivale, les petites feuilles et les rayons du soleil. Il faisait peut-être un peu trop chaud, ce jour là. Malgré la fraîcheur d’un mois de Janvier, il faisait un tant soi peu chaud dehors. Les rayons du soleil traversaient gaiement la fenêtre de la jeune Sayuri venant titiller désagréablement ses yeux, recouverts par une fine peau hermétique que l’on appelle paupières. Une douce brise souffla sur le visage de la jeune nippone la réveillant en douceur tout en la frigorifiant avec délicatesse. Un réveil calme, elle mit sa main devant sa bouche dans un bâillement silencieux tout à la fois doux, sans ouvrir la bouche comme un lion affamé. Ses yeux la picotaient amèrement, comme si elle les avait plongés dans le sel de mer, le regard opacité par le voile du sommeil qui lui flouait la vue, Sayuri aperçu une silhouette jonché sur un fauteuil face à elle. Dans un demi-sourire radieux et endormi qu’elle lui adressa, elle venait de reconnaître Takeru qui avait dû l’observer dans son sommeil sans oser l’en extirper, se disant surement qu’elle finira bien par se lever de sa propre initiative. Un petit sourire timide étira ses douces lèvres pulpeuses, aujourd’hui était un grand jour, un jour de gloire, un jour de sortie avec sa meilleure amie. Le simple fait de savoir qu’elle devait isoler Takeru pour la journée lui fendait le cœur, mais elle avait promis à Kanon, et elle n’avait qu’une parole. Aujourd’hui était le jour où elle transgressera les règles avec Kanon, la seule perspective de pouvoir s’échapper en cachette était alléchante, son cœur en était dévoré par l’excitation ultime, l’adrénaline lui montait à la tête.

Elle s’extirpa doucement de ses draps, lentement sûrement par l’impacte de la fatigue, mais sans pour autant perdre sa grâce démesurée dans n’importe quelle situation. Elle s’orienta vers la salle de bain tout en souriant une dernière fois à Keru’, elle ferma la porte et elle commença à se faire couler un bain chaud. Elle était un peu tendue, alors il n’y avait rien de mieux pour la relaxer avant la mise en œuvre de l’opération number one. Après s’être déshabillé, elle se glissa dans son bain à bulle tout en soupirant de contentement. Elle ne regrettait pas d’avoir opté pour ce bain, plutôt que la douche, ça serait regrettable de regretter un peu de luxe quand on peut se le permettre. Elle y resta pendant trente minutes, puis elle sortit tout en étant entouré de vapeur chaude, sa peau luisait sous l’infime rayon de soleil qui venait éclairer son corps chaud et humide. Elle se mit en peignoir, tandis qu’elle se maquillait légèrement comme à son habitude, crayons autour des yeux, un coup de mascara et c’était dans la poche. Elle n’avait pas besoin de se peindre le visage de mixture pour paraître un tant soi peu belle aux yeux des gens. Puis elle se tourna pour attraper ses habits, comme toujours elle s’habilla d’un beau débardeur dos nu couleur rouge cette fois-ci – apprenons à varier – suivi d’un jean bleu foncé, elle enfila par-dessus de longue bottes noires montantes jusqu’aux genoux talons aiguille – histoire de la grandir un tant soi peu du haut de son 1m62 - . Puis vint le moment de la coiffure, elle ramena ses cheveux en une queue de cheval bien nette, laissant échapper quelques mèches rebelles sur le côté, et un peu derrière. Elle noua le tout avec l’aide d’un élastique noir, elle se regarda pendant quelques instants dans le miroir, c’était parfait, comme ça, elle n’aura aucun soucis de vision pendant l’évasion avec Kanon. Quand, elle sortit de la salle de bain, elle traversa sa chambre en quelques minutes pour arriver dans le couloir, elle posât délicatement sa main sur la rambarde en marbre noir et dévalât les escaliers avec rapidité pour arriver dans la cuisine. Elle ne s’attarda pas, elle prit un chausson aux pommes avec un jus de pommes, puis but rapidement son infusion au thé - car les Gens, Sayuri déteste le lait – avant d’aller dans le hall d’entrée.

Elle s’accouda à l’escalier, laissant rien transparaître sur son visage alors qu’elle saluait quelques domestiques qui passaient devant elle. Lorsqu’elle fut sûre que le couloir était désert, elle envoya un SMS à Kanon – car sachez que Sayuri ne savait pas vivre sans son portable – pour lui dire si elle était prête ? Au fond, malgré ses airs décontracté et stoïque, Sayuri stressait à fond. C’est avec une patience infinie, hypocrite par son impatience flagrante, Sayuri pianotait avec agacement contre la rambarde de l’escalier attendant que son téléphone vibre, mais rien à faire. Mais elle fichait quoi Kanon ? Elle fronça les sourcils tout en se mordant la lèvre inférieure avec anxiété, voulait-elle annuler ? Ah ça non ! Pas question qu’elle lui fasse ce coup là, sa conscience avait pris un sacré coup de pied parce qu’elle devait « mentir » à son adoré majordome, alors pas question qu’elle l’eût faire pour des prunes du marché ! Rhâ ! C’est en pestant rageusement qu’elle prit le téléphone de sa maison et qu’elle appela chez les Hanawa. Elle composa rapidement le numéro, et patienta pendant que la tonalité d’appel sonnait, fichue tonalité en passant, elle avait le don de l’agacer notre Sayuri. Puis enfin une voix se fit entendre, Yuri’ réclama qu’on lui passe Kanon à l’appareil, elle dû patienter pendant près d’une minute afin d’avoir Mlle Kanon Hanawa, 1e du nom ! Lorsqu’elle entendit sa douce voix qui disait la formule habituelle qui annonçait qu’on avait l’appareil à l’oreille, le fameux « Allô », Sayuri se mit à hurler au téléphone. Enfin hurler était une hyperbole, car elle n’avait pas dans le but d’alerter la maison ruinant ainsi ses plans avec Kanon. Elle se mit à pester du long temps que Kanon avait mis pour répondre, et encore, elle n’avait même pas répondu xD Pendant trois bonnes minutes, ses cordes vocales ont souffert le martyr voyant des vertes et des pas mûres avec Yuri’ qui s’avoua vaincu par son essoufflement, Kanon n’avait toujours pas dit un mot. Peuh, elle reprit sa respiration attendant que celle-ci daigne parler, mais rien ne vint !

Sayuri s’énerva encore plus, se remettant à crier, commençant à déblatérer un monologue long et digne des œuvres de Corneille, notre grand dramaturge français. Elle hurlait d’une voix stridente déformé par la rage, d’une vélocité ahurissante, Kanon ne pouvait même pas placer un mot que Sayuri’ continuait, continuait de parler inlassablement. Puis pour finir, Sayuri’ lui ordonna de se dépêcher, et qu’elle voulait la voir chez elle dans trente minute top chrono. Puis elle raccrocha, la main sur le cœur, c’était trop tout ça pour son kokoro xD Maintenant tout était près, ça va péter ! Elles n’avaient même pas fait allusion au comment du déroulement de l’opération, mais Sayuri’, elle ne s’inquiétait pas, elle marchait souvent au feeling et l’improvisation était quelque chose à laquelle elle avait déjà eu à faire. Bref, Sayuri avait dit à Takeru qu’elle était gravement malade et qu’elle ne pourrait pas le voir aujourd’hui, ce dernier l’avait cru certes mais un peu trop, car il était venu à son chevet très tôt pour lui apporter des fleurs à son réveil. Cela était très gentil de sa part, mais elle n’avait pas prévu cela, il fallait l’avouer. Il allait falloir qu’elle use de subterfuges pour pouvoir le semer et ainsi s’enfuir avec Kanon. Bref, Kanon devait venir manger à la maison, histoire d’agir comme d’habitude pour ne pas attiser l’interrogation des hôtes de la résidence. Elle alla s’asseoir dans sa salle de piano en attendant la venue de sa meilleure amie, qui pour son plus grand bien, ne devait pas être en retard, au grand damne de contrarier notre petite Sayuri, qui était vraiment malade en passant !


« Can’t Back Out, Can’t Back Out, No! »

Un soupir à en fendre l’âme s’échappa de sa bouche, elle se laissa flâner sur le fauteuil tandis qu’elle fermait les yeux pour se reposer. Une journée riche en moments de paniques, de rires et de bonheur, le tout agrémenté par la présence de Kanon, rien de mieux pour se changer les idées. Elle soupira à nouveau, ce que l’attente pouvait être longue, elle rouvrit un œil, puis le second et son regard noisette s’attarda quelques instants sur le piano, hm une petite mélodie en passant ? C’est avec lenteur qu’elle se leva, marcha jusqu'au piano pour s’y asseoir, elle souleva le capot et laissa ses doigts pianotés sur les touches tandis qu’elle jouait une petite mélodie qu’elle avait apprise après celle qu’elle avait joué pour Takeru. Celle qu’elle jouait en attendant Kanon s’appelait Kiss the Rain de Yiruma – elle savait que Kanon, aimait les musiques au piano –

Les secondes, les minutes passèrent sans que pourtant Sayuri ne percutent qu’elle jouait depuis un bon moment, transporté dans un monde où la tristesse, la maladie ou encore la routine n’existait plus, seuls les songes étaient maître de cet univers, décidant que tel ou tel chose aurait lieu dans un monde imaginaire dans lequel on était bien au-delà de l’espérance de l’échéance du bonheur ultime. Une domestique vint la trouvé, l’interrompant à sa rêverie pour lui annoncer que Kanon Hanawa était enfin arrivé, c’est en la remerciant qu’elle sortit du salon de piano pour se diriger vers le hall d’entrée. Elle était là, comme une vierge dans les contes, posés contre l’escalier à l’attendre, Kanon était là. Sayuri lui sourit avec complicité sans pour autant lui sauter dans les bras, les hôtes dont ses parents étaient dans la demeure, cela pourrait paraître un peu trop expressif comme salutation, alors Sayuri se contenta d’un signe de la main. Puis sans se faire attendre, elles montèrent dans la chambre de Sayuri qui était déjà occupé par Takeru, Kanon y entra accompagné bien évidemment de son majordome, qu’elles finiront bien par semer tôt ou tard. Elles parlèrent de tout et de rien, tout était en langage codé pour elle, sachant pertinemment de quoi elles voulaient en venir alors que les deux jeunes hommes montraient clairement qu’ils étaient largués. Puis vint l’heure du repas, elles descendirent dans la salle à manger. Sayuri se servit de son plat préféré la paëlla qu’elle avait sollicitée auprès des cuisinières, puis elle observa Kanon, sachant bien qu’elle se retenait de ne pas se jeter comme une sauvage sur la nourriture. Sayu’ ne put réprimer un sourire en coin, tandis qu’elle mangeait calmement son plat alors que son ventre criait famine.


« Getting Ready ? Alright ! »

Après le déjeuner, elles allèrent dans une salle spécialement aménagé pour son père et ses amis : le Billard ! Mais malgré cela, les majordomes ne percutèrent pas et s’assirent sur des sièges, les bras croisés. Sayuri adressa une moue discrète à Kanon, puis avec un clin d’œil, elles se mirent alors à jouer. Comme par hasard, notre nippone perdit contre sa meilleure amie, 2 parties de gagnées seulement ! Puis leurrant d’être exténuées, elles demandèrent avec des yeux doux à leurs majordomes respectifs de jouer à leurs places, bien sûr Takeru ne lui refusa pas ce petit plaisir, mais il ne la lâchait pas des yeux, tout comme celui de Kanon avec cette dernière. Alors pour détourner l’attention, Sayuri feintant un haut le cœur, elle fit semblant de vouloir vomir son déjeuner. Evidement, Takeru se précipita rapidement à son aide, mais Kanon fut plus rapide vu qu’elle était plus proche, et elle la prit dans ses bras repoussant de l’épaule – faussement accidentellement – le jeune homme qui au bout de quelques instants commença à s’énerver. Mais Kanon, emporta Sayuri avant même qu’il puisse dire quoique ce soit, mais une chose était sûr, il avait bien compris que la jeune femme l’avait volontairement repoussé pour qu’il ne touche pas Yuri’.

« Don’t Panic ! Be panic ! »

C’est en courant aussi vite que leurs jambes leur permettaient que les deux jeunes femmes prirent l’escalier qui était réservé aux employés. Voyant qu’une cargaison de linges sales allait être emmenée, elles se cachèrent donc dans le chariot puis elles descendirent doucement pour se rentrer au niveau 2 du sous sol, où y étaient garé les voitures de la famille Tajima. Entre les « Aïe ! », « Don’t Panic » ou encore « Ne te fais pas repérer ! » et les ricanements de deux amies qui étaient fières de leur coup, ce n’était pas simple de faire une filature parfaite, enfin presque ! Elles atteignirent enfin l’arrière fond du jardin, elles durent grimper à un arbre pour s’échapper. Plus de peur que de mal, elles finirent enfin par sauter en dehors puis coururent jusqu'à la rue où elles appelèrent un Taxi. Elles étaient des ladys, et une lady ne marche pas ! Alors elles demandèrent à ce qu’on les dépose à la patinoire du centre-ville. Une fois arrivé devant, elles entrèrent, payèrent leurs places, à moitié réduites par leurs cartes de fidélité, puis elles mirent leurs patins personnelles, pas besoin de louer quand on a les siens. Ceux de Sayuri étaient des patins blancs montant jusqu’aux genoux avec des lacets qui s’entrecroisaient comme dans les corsets des femmes. Puis une fois chaussé, elles allèrent sur la glace, sachant chacune bien patiner – enfin pour Sayuri c’est le cas -, elles firent plusieurs tours de piste ensemble !

- Mission Réussite ma Chère !
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MessageSujet: Re: Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri   Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri EmptyVen 20 Fév - 22:45

Cherche un Taxi, Treize heures et des poussières_

« Yeeeeah, Nous sommes les meilleures ;) »



    Qui aurait cru que chercher un taxi pouvait être aussi éprouvant, entre ceux qui sont déjà pris et ceux qui vous ignorent, vous avez le temps ! Kanon commençait sérieusement à perdre patience, cela faisait bien une demi-heure qu'elle essayait de trouver un de libre. Appuyé sur une jambe, les sourcils froncés, le regard noir, il est clair qu'elle n'attirerait pas grand monde. Quant à Sayuri, il fallait croire qu'elle était de bonne humeur puisqu'elle affichait un grand sourire. Peut-être pour rattraper l'humeur qui se lisait sur le visage de Kanon, ou tout simplement parce qu'elle était joyeuse d'avoir réussi à sortir. Cette perspective fit sourire notre jeune héroïne et lentement, elle se redressât sur ses deux jambes.
    Elle observait la rue. C'était assez calme. En même temps, la résidence Tajima était dans le quartier où toutes les personnes y habitant était propriétaire d'une multinationale. Les jeunes ne s'aventuraient jamais ici. Kanon, elle, habitait en plein milieu d'un parc- qui leur appartenait évidemment -. Leur maison était assez reculés. Madame Hanawa détestant le bruit. Bref, revenons à la scène précédente, Kanon observait les personnes, toutes des personnes adressant un sourire poli. Mais elle était certaine, que c'était là, encore des hypocrites. Ils étaient souvent comme cela. Du moins, c'est ce que lui avait reporté la fille de la femme de chambre. Une brève connaissance, mais cela lui avait fait comprendre qu'elle ne vivait pas dans un monde parfait. Au bout de quelques minutes, un taxi vint enfin à leur rencontre.

    Pendant le trajet, elles parlaient de tout et de rien. Elle voulait passer un après-midi tranquillement en compagnie de sa meilleure amie. Kanon n'était pas une pro - en patinage, mais elle connaissait les bases. Sa grand-mère paternel avait recommandé à ses parents de ne pas l'envoyer dans une école ainsi que dans les endroits attractifs. En bref, dans tous les lieux, où elle aurait eu l'occasion à se mêler avec le peuple. Étant donné qu'elle était dans une famille bourgeoise, il était évident -pour ses grand-parents- qu'elle soit mise à l'écart. Dans son cas, ce n'était pas pour la richesse, mais plutôt de son sang. Madame Hanawa, avait clairement fait comprendre qu'elle n'allait avoir qu'un enfant. Certes, ils avaient espéré que ce soit un homme, mais ils ne l'ont pas traité moins gentiment. Au contraire, avec cette apparence fragile et mignonne qui ne pouvait pas tomber sous son charme. Elle était comme un aimant. Personne ne pouvait s'empêcher de l'aimer - je ne parle pas d'amour. Soudainement, l'envie lui prit d'un coup. Kanon fit un bisou sur la joue de Sayuri. Elle ne se connaissait pas depuis longtemps, pourtant elle avait la place la plus importante dans son coeur. Elle n'avait pas l'habitude de se le montrer à part, quand elles se retrouvaient. Elle lui fit son plus beau sourire. Elle était vraiment heureuse. Sayuri était vraiment la seule en qui elle avait confiance. Le soleil brillait.

    Quant elles arrivèrent enfin à destination, Kanon put admirer pleinement le monde qui l'entouraient, elle les fixait avec un regard plein de curiosité. Pourquoi cet enfant pleure ? Pourquoi ces deux personnes se tiennent la main et se regarde ainsi ? Une multitude de question - étrangement banale de nos jours - s'imposât. Arrivé à la patinoire, elles firent la queue- pour la première fois, elle ne se plaignit pas, peut-être parce qu'elle avait l'impression d'être que Kanon et non Mademoiselle Hanawa. Sayuri avait l'air aussi détendu. Quand, elles enfilèrent leurs patins, pour la première fois, Kanon perdit sa souplesse et sa démarche assurée. Et bien ! Cela faisait longtemps qu'elle n'y était pas allée. Et cela se ressentait dans ses mouvements. Tel un bébé faisant ses premiers pas - Je revois nettement bien cette image, elle regardait sa mère, ses petites mains quittant la chaise à laquelle elle se tenait et avançait vers elle en vacillant - Elle titubait pendant les premières foulées. Au moment, où elle pensait enfin tenir sur ses jambes, elle tombât légèrement sur quelqu'un. Elle s'accrochât au bras d'un homme peut-être plus âgé. Elle lui adressât un sourire, celui-ci le lui retournât, mais ce n'était pas le même. Le siens était plus tournée vers l'excuse, alors que celui de l'inconnu essayait plus de lui plaire, elle lui adressât un dernier sourire beaucoup moins éclatant. Elle se retournât vers Sayuri et abordât un air blasé qui signifiait " J'attire la poisse " .

    Les enjambés suivants étaient beaucoup plus décontractés et elle reprit très vite le contrôle de son corps. Quand elle sortit de la pièce, il y avait trois marches. Elle s'accrochât à la porte qui s'ouvrait comme dans les portes des bars d'un western c'est-à-dire des deux côtés. La piste était énorme et il y avait déjà beaucoup de monde, autour de la glace, il y avait des gradins en bois, du côté droit, un petit café et deux distributeurs ainsi qu'un billard et deux jeux videos occupés par des jeunes. L'ambiance était complètement différente. Les gens parlaient sans se retenir - même si cela était vulgaire- et surtout plus détendus. Les plus jeunes âgés de cinq ou six ans étaient accompagnés de leurs parents et faisaient leur premier pas, mais surtout leurs premieres gamelles. Les jeunes rigolaient de temps en temps. Kanon, trouvait ça plutôt mignon. Contrairement à eux. Ses géniteurs ne lui avaient pas appris à patiner, c'était encore et toujours un précepteur. Elle n'allait pas se plaindre, elle avait reçu une éducation juste et respectable. Elle savait à quoi s'attendre face à notre société. Enfin, on lui avait donné plusieurs conseils.

    Arrivé devant la glace, elle remarquât que la machine venait juste de passer, elle était probablement lisse et surtout beaucoup plus glissante. Très prudemment, elle posât son pied droit sur le l'eau solide et luisante, s'accrochant à la rambarde sur le côté, elle posât son autre jambe. Sayuri se débrouillait mieux, elle avait toujours été la plus douée dans ce domaine. Elle inspirât un bon coup, puis commençait à glisser lentement, puis de plus en plus rapide. Elle retrouvât très vite le sourire. L'air froid lui fouettait doucement le visage. Le plafond de la patinoire était transparent, alors la fraîcheur paraissait plus tenable. Elle savait qu'au moment, où elle allait poser son pied chez elle, elle allait sûrement être sermonnée, seulement elle était majeure, elle pouvait faire ce qui lui plaisait. Or le sentiment qu'elle ressentait à ce moment précis était une joie immense mêlé à une excitation ainsi qu'un sentiment de liberté. Elle n'avait pas besoin de prétendre ce qu'elle n'était pas ou plutôt ce qu'elle pensait ne pas être - elle ne se rend pas compte qu'elle est attirante ou du moins elle ne se rend pas compte que chacun de ses gestes sont d'une douceur exaltante.

    Elle savait que Sayuri avait fait un effort surhumain pour mentir à Takeru, aussi bien qu'elle savait qu'elle désirait sa présence ici. Elle éprouvait un sentiment de culpabilité. Il était certain que leur relation dépassait amplement la sympathie entre maîtresse et majordome. Si elle avait comprit, Takeru était malade. Et Sayuri s'était prise d'affection pour lui. Cela aurait tellement été plus simple, si celui-ci avait été né dans une famille respectable comme celle femme si primordiale à ses yeux - et inversement. Elles patinèrent à deux, aucun mot. Kanon n'avait généralement pas besoin de parler seulement aujourd'hui, elle voulait savoir ce que sa meilleure amie pensait. Pensait-elle aussi que ce sentiment de liberté était délicieux. Que cette glace n'avait jamais paru aussi chaude. Ou pensait elle à lui. Elle soupirât, tout serait plus simple si elle lui demandait, mais elle n'osait pas arrêter ce silence - pesant certes. Hm. Qu'est qu'elle pouvait faire ? La jeune fille était tellement plongée dans ses songes, qu'elle ne remarquât pas tous les regards étaient visés sur elle. Elle ne se rendait pas compte non plus que chacun de ses gestes dégageait une immense grâce. Elle n'avait pas la technique de Sayuri, mais elle arrivait à rendre chaque geste même les plus minimes en un mouvement différent. C'est ainsi que chacun de ses glissades, ses mouvements simple paraissait majestueux. C'était sûrement pour cette raison que le roi avait fait appel à elle en personne.Elle devait rendre la princesse aussi gracieuse qu'elle. Elle soupirât.

    Elle s'arrêtât brusquement. Elle était en pleine "course " quand soudain, elle se stoppât net, faisant voler un peu de glace devant elle. Elle avait une idée. Simple certes. Mais c'était le seul moyen qui se proposait à elle. Elle tâtât son corps à la recherche de son portable. Je suppose que vous avez tous compris. Elle avait décidé de ne pas utiliser sa voix, mais des simples mots. Elle allât dans la rubrique SMS. Ses doigts légèrement glacés commencèrent à pianoter sur les touches à une vitesse assez restreint, comme si elle voulait être sûr de ce qu'elle disait. Elle appuyât sur la touche envoyer. Pendant que ce message allait être transmit à Sayuri. Elle hésitât à appuyer sur retour, afin de tout annuler. Chaque seconde, paraissaient être une éternité. Quand enfin, son écran affichât l'icône qui voulait dire qu'il était arrivé à destination. Elle posât instinctivement son regard sur sa meilleure amie. Comment allait-elle réagir ? Hm. Une alternative s'offrait à elle, l'observer, seulement elle se rendit compte que ce n'était peut-être pas une bonne idée. Elle se retournât puis comme si rien ne s'était passé. Elle commençât à reprendre les mouvements qu'elle avait entrepris avant de s'arrêter.

    Code:
    Sayuri... Tu m'en veux, n'est ce pas ? Tu sais pour Takeru...

    Elle sortit de la piste et dirigeât d'un pas las vers le café, elle avait besoin de souffler un peu. Quand elle entrât dans la salle. Une chaleur vint se recouvrir sur son corps. Ce n'était pas désagréable. Au contraire. Elle s'assit sur une table deux personnes. La honte ! Elle était toute seule. Elle avait l'impression d'être le 14 Février - Jour de la Saint Valentin, étant donné qu'il n'y avait que des couples. C'était blasant. D'ailleurs un certain curieux la dévisageait ouvertement. Si on lui aurait pas appris à bien se tenir et être polis envers les autres, elle aurait certainement fait un doigt d'honneur. A la place, elle lui adressât un petit sourire, aussitôt la femme qui l'accompagnait se retournât et toisa Kanon d'un regard méfiant, comme si elle avait essayé de draguer son copain. N'importe quoi ! En plus il est moche ! Elle pouvait le garder. L'inconnue lui lançât un regard rempli de mépris. Mais savait-elle seulement à qui elle adressait son regard. Kanon avait beau vouloir une vie simple comme chaque individu présent, elle ne l'était pas. Pour qui elle se prenait, celle-là !

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Sayuri Tajima

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MessageSujet: Re: Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri   Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri EmptySam 21 Fév - 17:23

A la recherche d’un Taxi, Treize heures environ.

« S’il vous plait ! Ouhouhouuuu ! »

Une accélération poussée, la voiture passa devant le visage enjoué sans daigner avoir la gentillesse de s’arrêter. Elle inclina latéralement le buste dans la direction opposé pour lancer un regard noir au taximan qui venait de lui mettre une crampe. Etait-ce donc si dure pour les citoyens d’Okayama de prendre un taxi pour se rendre à leur travail ? Devoir écouter les médias qui faisaient passer des publicités contre la pollution recommandant de lâcher la voiture pour un moyen de transport tel que le train ou le vélo. Cela était certes plus écologique, mais il était utile d’avoir sa propre voiture, et c’est dans un cas pareil que Sayuri’ regrettait amèrement de ne pas avoir son chauffeur pour les conduire à la patinoire. Pas besoin de faire du stop, ou encore se faire délibérément ignorer comme une vulgaire limace jonché au sol. Tournant son regard vers Kanon, cette dernière arborait une tête clichée tiré dans les enterrements. Elle se mit sourire pour tenter un tant soi peu de rattraper le coup, elle garderait ses envies de meurtres pour elle. La rue était calme et déserte. Normal, c’était pour ainsi dire un quartier de riches, seul les multimillionnaires pouvaient se permettre d’y acheter une demeure au large d’un parc, ce n’était pas ici que traineraient les Yankees ou les jeunes. Baissant le bras avec irritation, elle déglutit difficilement ne daignant ouvrir la bouche. Elle savait parfaitement bien que si elle l’ouvrait, ça serait pour profaner des insultes indignes d’une lady. Puis elle entendit enfin le bruit d’une voiture qui passait par là, elle leva les yeux et par chance, il s’avérait que c’était un taxi. Elle sautilla sur place en faisant de grands gestes des bras pour qu’il la voie. La voiture stationna devant elles et elles grimpèrent pour annoncer leur destination : la patinoire.

Le trajet se passa dans la sérénité. Quelques petites conversations banales à souhait, histoire d’égailler un peu l’atmosphère naturellement sympathique en ce jour d’escapade secrète. De plus la patinoire était un lieu parfait pour se forger de bons souvenirs à deux, Sayuri’ n’était pas une pro du patinage, mais elle se débrouillait assez pour savoir faire quelques petites figures fun. Assez choyés par ses parents, elle avait eu la chance d’avoir pu apprendre à patiner par un de ses précepteurs expliquant que c’était un très bon moyen pour développer la coordination des mouvements et contrôler ainsi sa grâce. Enfin bon, un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune lady tandis qu’elle regardait le paysage défiler par sa fenêtre. Mine de rien, elle avait eu tout ce qu’un enfant pouvait rêver. Amour, Attention, Education, Argent … elle n’avait pas de quoi se plaindre, et elle vivait sa vie comme bon lui semblait. Elle ferma les yeux tout en soufflant, posant sa tête sur la banquette arrière, la peur au ventre qui vous saisit lorsque vous faites une action illicite venait de descendre, la voila libre de ses mouvements, plus de panique. Alors qu’elle déstressait, elle sentit qu’on lui avait un bisou. Sayuri éclata de rire tout en ouvrant les yeux, une envie de soudaine de câlins ? *o*

Lorsque la voiture s’immobilisa face à l’entrée de la patinoire. Sayuri régla l’addition de la course et elles sortirent du taxi. Posant son regard intéressé sur tout ce qui l’entourait, Sayuri observait avec une certaine attention le monde qui l’entourait. Voyant les enfants s’extasié auprès de leurs parents qui les chaussaient, ou encore les jeunes couples qui se bécotaient dans un coin de la salle main dans la main, Sayuri détourna son regard pour le poser sur Kanon. Elle lui adressa un sourire, puis elles allèrent faire la queue. Aujourd’hui était un jour d’éclate avec Kanon, elle ne devait penser à rien, elle devrait laisser sa conscience de côté – enfin elle se battait avec – pour pouvoir bien s’amuser. Détendu en surface mais songeuse à l’intérieur, Sayuri savait parfaitement se forger un masque qui pouvait détourner son vrai sentiment vers une toute autre opinion selon les gens. La maîtrise du sang froid ou encore de ses émotions était quelque chose dans lequel la jeune nippone était passée maître dans cet art. Puis elles s’assirent côte à côte pour se chausser silencieusement, Sayuri sourit d’un air satisfait en mettant ses jolis patins personnalisés en bottes à lacets couleur blanche. Elle se leva avec une souplesse et avança avec aisance, voyant que Kanon, quant à elle avait un peu plus de mal, tanguant dangereusement à chaque pas, la lady resta à proximité de cette dernière pour lui prêter main forte en cas de chute. Mais lorsqu’elle chuta, un jeune homme fut plus rapide que Sayuri pour retenir Kanon, cette dernière adressa un sourire au jeune homme qui le lui rendit avec plus d’entrain qu’il ne le fallait. La lady esquissa un petit sourire décidant de ne pas les déranger dans leurs petits échanges, restant un peu à l’écart, elle attendit que Kanon la rejoigne, cette dernière lui lança une moue revêche qui fit éclater de rire Sayu-chan.

Continuant leur marche plus ou moins gracieuse vers la piste, elles descendirent un petit escalier de trois marches. Sayu’ réprima un petit rire étouffé dans sa gorge pour ne pas la contrarier, on ne sait jamais. Mais la voir s’agripper ainsi à la porte était hilarant – franchement faut le dire quoi - à voir. Lorsqu’elles passèrent les deux portes, elles arrivèrent sur la piste de glace qui était déjà bien remplie, il y avait des gradins en bois, du côté droit, un petit café et deux distributeurs ainsi qu'un billard et des jeux vidéo occupés par des jeunes. L’atmosphère battait son plein, les rires fusaient ainsi que les pleures. Ca sentait l’amusement à souhait. Les enfants qui se cramponnait fermement à leurs parents, faisant leur baptême de la glisse, ou encore les couples qui faisaient des tours de piste main dans la main, un ou deux jeunes par-ci par-là qui tombait en riant à plein poumons. Trop mignon, tout ça, il était si simple de passer un bon moment que ce soit en famille ou encore entre amis, il fallait juste savoir s’amuser un tant soi peu.

Premier pied posé sur la glace, main contre la rambarde, puis elle s’élança sans grand mal sur la piste faisant un tour sur elle-même puis elle revint vers Kanon pour l’aider à se laisser glisser doucement. Un sourire d’entière satisfaction éclairait le visage de Sayuri, le vent glacial lui fouettait le visage lui rafraîchissant la peau. Ses cheveux voletant en arrière par la vitesse qu’elles prenaient, elles commencèrent à faire un tour de piste. Ni le sermon auquel elle aurait à faire face de la part de ses parents, ni le regard irrité de Takeru n’avait d’importance pour l’instant. Elle se sentait libre, LIBRE ! Tel un oiseau déployant ses ailes pour s’envoler dans le ciel pour ne plus redescendre dans son nid. Explorer les environs encore inconnu, défier la nature, vivre des sensations fortes. Un rêve auquel Sayuri aspirait tant, la témérité était un trait de caractère qui faisait d’elle une aventurière hors du commun. Les mains derrière son dos, les yeux fermés, elle pouvait entrevoir le monde qui lui faisait face. Plus rien ne pouvait l’arrêter, la sensation d’extrême légèreté était présente, un voyage au bout du monde où elle tiendrait les rênes était un souhait plus qu’alléchant, une douceur exquise à laquelle elle pouvait goûter comme pour le fruit interdit.

Pour pouvoir y croquer avec envie, elle avait dû mentir à Takeru lui insinuant qu’elle était malade. Elle n’avait pas vraiment menti en soit, car elle était vraiment malade, mais pas au point de ne pas pouvoir le voir. Un vulgaire petit rhume ne l’aurait pas empêché de voir la personne qui avait sûrement la plus grosse partie de son cœur, en dehors de Kanon bien sûr – même si la relation avec Kanon n’était pas comparable à celle avec Takeru – cela va de soi. Elle regrettait sa présence, tout comme elle était contente de n’être tout à Kanon ce jour. Elle éprouvait un sentiment de culpabilité. Coupable de lui avoir un peu menti, de l’avoir berné, d’avoir été aussi bête. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit tout bonnement la vérité, la vérité ? Pourquoi ne pas lui avoir tout simplement avoué qu’elle voulait exceptionnellement passé sa journée avec Kanon ? De peur qu’il refuse ? Ou encore qu’il accepte que sous condition de venir avec elle ? Ou encore qu’il soit blessé qu’elle lui dise qu’elle ne voulait pas qu’il la suive en ce jour ? Tant d’hypothèses qui restaient irrésolus. Alors qu’elle était songeuse, elle n’avait pas dit un mot. Comme dit le proverbe « Le silence est d’Or & la parole est d’Argent » certes mais ne devait-elle pas dire quelque chose ? Pour au moins rassurer Kanon, car elle la connaissait plus qu’elle s’en doutait. Elle savait parfaitement que celle-ci devait s’en vouloir par rapport à Takeru. Elle aurait voulu lui dire quelque chose, mais les mots lui manquaient. Elle ouvrit la bouche pour tenter de parler mais rien ne lui vint et elle la referma alors.

Le visage froncé, elle soupira à nouveau tant en fermant les yeux. Elle n’avait pas remarqué que Kanon s’était arrêté. Continuant sa course, elle patinait toujours avec le même rythme, évitant avec grâce les personnes sans avoir besoin pour autant de se contorsionner. Voyant que le silence était bien plus calme que le silence en tant normal, elle ouvrit lentement les yeux, puis tourna la tête sur le côté pour voir que Kanon n’était plus là. Paniquée, Sayuri freina en tournant sur elle-même faisant voler de la glace qui se propagea en cercle autour d’elle. Elle chercha rapidement du regard Kanon, mais elle ne la trouva pas. Elle alla donc voir un groupe de jeunes hommes, à peine plus âgé qu’elle pour leur demander s’ils n’avaient pas vu sa meilleure amie. Ne faisant pas attention à leur regard insistant sur elle ni à leurs commentaires ou encore leurs coups de coudes, elle finit par perdre patience voyant qu’ils n’avaient à la bouche que « tu as un numéro ? ». Soupirant d’agacement, elle leur tourna le dos tandis qu’ils la sifflaient l’invitant à aller boire un verre. Si elle n’avait pas suivit une éducation juste et bonne, depuis longtemps elle leur aurait fait un Fuck ou encore mis un poing là où elle pensait. La voyant enfin qui se dirigeait vers le café, elle soupira et décida le la rejoindre mais son portable vibra. Elle se stoppa l’ouvrit et lu le SMS. Elle soupira à nouveau avant de reprendre sa course.

Elle glissa à toute vitesse jusqu'à l’entrée du café où elle freina faisant à nouveau voler de la neige sur le côté. Elle rejeta ses cheveux bruns en arrière d’un seul mouvement avant d’ouvrir la porte. Un gling gling de quelqu’un qui rentre annonçait sa venue. Elle balaya la pièce d’un regard circulaire jusqu'à repérer Kanon qui était seule à une table deux personnes. Elle s’assit en face d’elle sans rien dire, elle fit venir un serveur commandant un Sprite avec un sandwich jambon fromage, elle laissa Kanon prendre sa commande avant la regarder droit dans les yeux en souriant. Alors c’était donc pour ça qu’elle stressait depuis tout à l’heure ? Sayuri secoua joyeusement la tête de droite à gauche faisant voler ses cheveux ondulés légèrement sur son visage. Elle fit un clin d’œil complice à son amie avant de lui dire :


« Mais non, je ne t’en veux pas, pourquoi d’ailleurs ? Disons que … c’est à moi que j’en veux, plutôt ! »
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MessageSujet: Re: Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri   Attention.. Ne pas se faire repérer.. Aiieee | PV Sayuri EmptyLun 23 Fév - 23:09

Dans un petit café à la patinoire, Pratiquement Quinze heures_



« Pensée : Bon, Toi là Morue ! Arrête d'me regarder comme cela, je n'en veux pas de ton copain ! Paranoïaque. »





    La jeune femme continuait à épier Kanon, d'un regard mauvais. On aurait dit une tigresse qui défendait son territoire. Kanon était réticente au début, elle avait même reculé instinctivement. Elle aurait voulu crier : Stop ! Je n'en veux pas. Mais cela aurait été vraiment indécent de sa part. Alors, elle était restée neutre, buvant son chocolat chaud et cherchant un point fixe afin d'ignorer ces regards indiscrets qui se posaient sur elle. Décidément, la vie en dehors de son majordome était assez difficile. Normalement, les gens essayaient d'être plus prudent. Elle n'était jamais seule. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait- étant une fille non difficile, son majordome n'avait jamais eu affaire à des caprices. Elle soupirât comme si elle était la femme la plus malchanceuse. Soudain, elle entendit le " Gling Gling " qui annonçait que quelqu'un venait de pénétrer dans le café. La personne avait sans doute eu du mal puisqu'il y eut des tintements assez étranges. Kanon restât plongé dans son chocolat quand l'individu s'assoyait en face d'elle. Sayuri. Elle n'avait pas l'air de lui en vouloir. Sans doute cette perspective la mise en confiance, puisqu'elle répondît au sourire que l'adolescente lui avait adressé. En entendant la commande de celle-ci. Elle se rappelât qu'elle avait une faim monstrueuse ! Elle commandât donc la même chose avec un coca. Ce midi c'est à peine si elle n'avait pas picoré. C'était quoi leurs repas ! Il y avait beaucoup de laitues. Bref, elle n'avait pas eu le loisir de se nourrir convenablement - si on peut le dire ainsi. Elle écoutât attentivement les mots de Sayuri et fut assez troublés. Elle s'en voulait ? Pourquoi donc ? C'était la faute à Kanon et non la sienne ! Elle aurait voulu trouver les mots parfaits pour la consoler, mais elle ne savait pas quoi dire, un silence s'installât. Au bout de quelques minutes, elle finit par ouvrir la bouche.


    - Tu peux l'appeler, je ne t'en voudrais pas. Ils ont qu'à nous rejoindre... Takeru va me tuer. Mais bon.


    Elle préférait se faire charcuter plutôt que la voir aussi malheureuse. Sayuri était sa seule amie. Elle l'avait soutenu depuis toujours. A chaque fois qu'elles étaient ensemble, Kanon éprouvait un sentiment d'allégresse infinie. Elle ne riait jamais autant avec quelqu'un d'autre. Elle ne parlait jamais avec eux. Elle était l'exception à la règle. Bien que son majordome avait une grande place dans son coeur. Sayuri était celle qui protégeait ce qu'il y avait à l'intérieur de cette chair, alors que Makoto assurait la sécurité de son corps. On pouvait dire d'un certain côté qu'elle était immunisée contre toutes sortes d'attaques - bien qu'il y ait une faille en ce qui concerne l'amour, mais ça, Kanon ne l'a jamais ressenti. L'endroit était agréable mis à part le regard déplacé de cette femme qui au lieu de s'occuper de ce qui la regardait préférait observer Kanon. Elle lui aurait bien lancé ce qu'elle avait fait sous la main-en l'occurrence un portable. Mais cela aurait voulu dire que toutes ces années d'apprentissage chez elle et à Matsushita's Academy, l'établissement que toutes femmes importantes se devaient d'aller afin d'intégrer la haute société, n'avaient servi à rien. C'est pourquoi, elle se tenait haute, ne baissait pas le regard et la toisait légèrement avec agacement. Ce n'était pas à son habitude de se montrer de haut. Mais dans cette circonstance, elle ne pouvait pas faire autrement. Alors qu'elles étaient en plein affrontement du regard, le serveur arrivât, il essayât d'attirer l'attention de notre jeune demoiselle -du moins il faisait ce qu'il pouvait -par des " Vous voulez autres choses ", s'adressant par la même occasion à Sayuri. Sauf que pour une fois, Kanon ne se montrât pas extrêmement polie. Pour ne pas dire pas du tout. Elle lui adressât une vague attention en répondant qu'elle n'avait besoin de rien et finit par arrêter après avoir vu l'expression que prenait sa meilleure amie. Elle avait l'ait choqué. Il est vrai que rare était les fois où Kanon se montrait aussi peu coopérante. Elle arrêtât donc de regarder cette femme et levât ses yeux vers le serveur qui manquât de faire tomber le plateau, elle lui sourit d'un sourire poli puis le remerciât. Il partit vers le bar, un air légèrement penaud sur le visage.


    - Regarde comment elle m'observe ! Elle croit que je veux lui piquer son copain ! La honte ! Est-ce-qu'elle l'a regardé !


    Elle dit ses mots en élevant la voix pour que la personne concernée l'entende. D'ailleurs, elle se retournât vers leur table, sarcastiquement, Kanon lui fit un énorme sourire. Elle avait hésité à utiliser un langage plus soutenu, mais elle avait peur qu'elle ne comprenne pas de quoi elle parlait, alors elle avait opté pour le langage familier légèrement provocateur. Elle avait vu une élève difficile utiliser cette façon de parlé ainsi qu'à la télévision. La femme piqua un fard. Elle avait compris. Tant mieux, puisque Kanon se sent soudainement lassé. Elle ne devait pas devenir comme ces personnes cupides et perverti. C'est la seule chose, qui faisait qu'elle était différent à eux. Elle avait toujours essayé d'être juste et impartiale envers les autres. Au plus grand malheur de ses plus vieux ancêtres encore vivant. Elle souillait l'armoiries des Hanawa en adoptant cette façon de vivre et pourtant c'est ce qui faisait sa valeur, personne, ne pouvait lui en vouloir, d'être une personne juste. Elle était encore jeune, à peine arriver à la majorité. Elle espérait tellement pouvoir ralentir ce temps qui s'écoulera à jamais jusque l'infinie. Elle regrettait cette espérance de vie puisqu'elle en était venue à désirer être moins adulte et plus enfant. Ce n'était peut-être pas le moment, mais elle commençât à réfléchir sur le temps qui lui restait à vivre et elle pensât - ou regrettât - qu'elle n'avait toujours pas rencontré cette personne si particulière. Le monde d'ailleurs c'était mis à tourner autour de cela depuis des siècles. Les personnes étaient si désespérés qu'ils ont commencés à le chercher de plus en plus tôt. Son père avait dit que dans certains cas, rien qu'en fixant une personne, même pour la première fois on se rendait compte qu'on l'appréciait. Qu'on l'aimait. Qu'à chacun des attentions de cette personne spéciale était précieux. Qu'on pouvait se noyer en sentant son parfum enivrant. Et que dans d'autres cas, la personne qui nous était destinée était à nos côtés depuis toujours ou qu'on nourrissait ce sentiment après avoir fait connaissance. C'était plus réfléchit.

    - Sayuri .. Tu crois que je serais amoureuse un jour ?

    C'était le genre de question imprévisible que Kanon pouvait sortir... Soudain, elle avait une mine plus tragique. On aurait une malade en phase terminale. Elle poussât un soupire. Bref. Elle voulait se changer les idées. Alors, elle entamât son sandwich, mais sa faim avait étrangement diminué. Elle mangeât silencieusement, buvant quelques gorgés de son soda quand elle avait soif. Elle ne s'en était pas rendu compte, mais la salle faisait passer de la musique, la chanson était en l'occurrence : I Don't Feel the Same. Elle l'aimait beaucoup. Elle lançât son plus beau sourire à Sayuri. Elles ne s'étaient pas rendus compte mais beaucoup de regard essentiellement masculins les épiaient, alors quand ils virent le visage de Kanon s'illuminer ainsi, ils eurent tous le même réflexe, s'étrangler et avaler de travers. Elle sursauta à cette vue et regardât Sayuri avec un air embarrassé. Elle était confuse. Elle continuât son sandwich et arrêtât toute manifestation de joie. Sayuri, allait les faire régurgiter toute seule ! Quand elle finit enfin son repas. Elles décidèrent de sortir patiner. Elles avaient encore le temps. Quand elle sortit de cet endroit chaud, sa température a dû baisser d'un coup. Comme tout à l'heure, mais avec beaucoup plus d'aisance, elle posât ses pieds sur la glace et commencer à glisser dessus. Elle fermât les yeux, laissant le vent - qu'elle créait grâce à la vitesse - s'entremêle à ses cheveux, faisant répandre son odeur là où elle passait. Elle tournât au bon moment, évitant de finir sur le mur. Elle regardât si Sayuri était là, elle était un peu plus loin, devant elle - ou derrière, la patinoire était circulaire .. - Elle accéléra, puis quand elle arrivât à sa hauteur, posât ses deux mains sur ses hanches et la poussât en avant sans la lâcher. Instinctivement, elles crièrent. Les personnes qui étaient autour d'elles, les regardaient avec amusements. Leur amitié se voyait de loin.


    Elle continuât sa course folle et poussât de toutes ses forces. Elles glissèrent comme cela un moment, malheureusement, un petit, qui voulait sans doute patiner tout seul se mettait en plein milieu de leur chemin. Par réflexe, elle lâchât Sayuri et s'écartât pour se prendre le mur de plein fouet, sa meilleure amie par je ne sais quel miracle, s'était écarté. Elle était même encore debout ! Kanon, elle, n'avait pas fière mine, ainsi. Elle était carrément assise à même la glace, les cheveux légèrement ébouriffés. Les parents du pauvre enfant se ruèrent sur lui. Notre jeune princesse se relevât et présentât quelques brèves excuses, tout comme la famille qui se reprochait de ne pas avoir été assez vigilant. Ils étaient donc deux groupes cherchant à se disculper. La scène était vraiment drôle à observer. Au bout de quelques minutes, les deux camps se sépareraient chacun de leur côté. Kanon demandât à Sayuri, comment elle avait fait pour ne pas foncer littéralement sur le bambin. Elle devait vraiment être doué ! C'est décidé ! Sa meilleure amie, allait lui apprendre aussi bien qu'elle l'était. Elles continuèrent à patiner, jusque ce que des adolescents viennent et se rejoignent à elles. Elle ne savait pas comment réagir au début, mais ça n'avait pas l'air de gêner quelqu'un. Donc elle ne protestât pas. Autant se faire des connaissances ? Non ? Quand leurs majordomes étaient présents, les autres avaient tendance à les fuir. Ce qui n'était pas franchement marrant.

    Elle commençât à être légèrement essoufflé. Elle se dirigea donc vers les bancs posés pour se reposer. Elle s'assoit et observât les autres avec un sourire. Aujourd'hui devait être une journée tranquille, seulement beaucoup d'évènement ont fait que cela ne s'était pas passé comme prévu, pourtant elle était comblée. Satisfaite. Elle avait passé la journée qu'elle voulait avec sa meilleure amie, sans leurs majordomes respectifs. Elles avaient enfreint les règles certes. Mais c'était la première fois qu'elle faisait quelques choses qui pouvait être entre guillemet dangereux. Les familles comme les Hanawa ou les Tajima étaient trop inquiets. Ils continuaient les traditions anciennes avec acharnement. Ils avaient un sens de l'honneur très aiguisé. Et c'était pesant il fallait l'avouer. Elle avait besoin de souffler, au moins une fois dans sa vie, elle voulait sentir qu'elle faisait ce qu'elle voulait et non ce que les autres avaient décidé pour elle. Même si c'était pour son bien. Ne croyez pas qu'elle espérait être dans une famille quelconque.. Non, elle aimait ses parents, elle était heureuse de n'avoir aucun problème financier, une énorme maison, un majordome sympa, une meilleure amie fantastique. Seulement la nature humaine a certaine caractéristique et cela en faisait partis. Elle avait besoin de plus.
    Elle savait que d'un certain côté c'était malsain, puisque beaucoup de personnes souffraient de famines, étaient orphelins, étaient sans abris. Mais elle désirait tous formes de bonheur inimaginable sur cette terre. C'était cela, le plus beau rêve, d'une lady.

    Elle regardât Sayuri patiner sur la glace, tous les regards étaient posés sur elle, ceux des hommes étaient admiratifs quant à celles des femmes, elles étaient plus envieuses. Elle était vraiment envoûtante. Elle était différente à Kanon. Son caractère était plus enrouée. Elle s'exprimait plus. Elle était celle qui avait le plus d'humour. Dans la partie personnalité Sayuri "gagnait ". Kanon était beaucoup trop froide. Elle n'aimait pas parler et préfère se taire- logique. Notre Lady, elle était plus reconnue pour sa beauté physique. Elle paraissait tellement fragile, douce, frêle, harmonieuse. Mais en réalité, elle n'était qu'une mangeuse - D'homme ? xD. Elle n'aimait pas cette étiquette. Pourtant, c'était sûrement pour cette raison qu'elle était l'une des quatre femmes choisi par l'empereur afin de " coacher" la future souveraine. D'ailleurs, en y réfléchissant, cette adolescente avait eu une chance énorme. Avoir été élevé par des roturiers, vivre pendant dix-neuf ans dans une famille qui n'était pas complètement la sienne et se retrouver un beau jour, princesse de tout un empire. Bien que L'empereur n'ait plus autant de pouvoir il faut l'avouer, le sang chaud qui coulait dans ses veines était celui qui avait auparavant coulé dans le corps de plusieurs seigneurs. Fascinant. Malheureusement, les principes psychologiques et les mouvements instinctifs de son altesse ne pouvait pas changer. C'était du moins ce que pensait Kanon. Il faudrait un effort surhumain. Autant la rendre amnésique et changer sa personnalité, cela serait beaucoup plus simple. Seulement, c'était son devoir, elle devait obéir à l'empereur, pas qu'il pouvait la forcer, aucune loi ne l'en autorisait, mais parce que c'était un honneur de servir celle qui représentera ce royaume.




    Désolé , J'étais complètement crevé. C'est plus bref que d'habitude x).


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